Page 15 - Rapport de Licence
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14 | trois années pour comprendre et déchiffrer                           | 15













        contraste,  etc.  C’est  ainsi  que  ces  deux  disciplines
        sont interdépendantes. Le travail sur la typographie
        en Licence 3 avec Damien Marchal renforce un peu
        plus  cette  idée  que  le  graphisme  permet  de  faire
        exister  tout  projet  architectural  par  un  ensemble
        de biais iconographiques, textuels mais donc aussi
        typographiques.

               En  privilégiant  un  point  de  vue,  ou  un
        médium plutôt qu’un autre, il est possible d’orienter
        le  regard,  ou  masquer  certaines  incohérences.  Le
        graphisme doit faire parler l’architecture. Elle devient
        par  exemple  son  unique  porte-parole  lors  des
        rendus de concours par l’objet même de la planche
        graphique. J’ai ainsi pu m’essayé a cet exercice de la
        communication  visuelle,  lors  du  premier  semestre
        de  Licence  3  dans  l’atelier  de  projet  de  Patrick
        Chavannes  et  Alexandre  Fave.  Cette  approche
        -  un  peu  trop  autonome  à  mon  goût,  ce  qui  est

 Exercice «Ombres et lumières»  regrettable - fut l’occasion de recueillir les premiers
 Atelier d’arts et techniques  avis extérieurs au monde éducatif qu’est l’école sur
 D. Lamandé & A. Petit  mes productions, par le biais de deux participations
 Licence 1 - Semestre 2
        aux concours internationaux proposés. Les résultats,
        dépassant  mes  attentes,  je  repensais  alors  à  une
        phrase prononcée lors d’un rendu de Licence 1 : «
        On n’est pas dans une école de graphisme ! ». Que
        voulait-elle donc signifier ? En effet, la planche ne
        doit pas faire le projet, cependant sans elle le projet
        n’existe pas.
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