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LA COOP DES ARTS
cultive avant tout le goût de l’expérimentation : s’aventurer, vagabonder, tâtonner, faire des choix, garder un esprit critique sur sa propre production ... C’est par ces chemins de divergences et de liberté que se construit l’autonomie d’un citoyen créateur.
L a créativité amène ainsi à la création, véritable processus de transformation dans lequel tous les acteurs sont partie prenante pour une réalisation finale. Chacun en sortira différent et les expériences vécues laisseront des traces profondes dans la personne toute entière.
de l’énergie, le jeu constant avec la gravité. Le changement correspond à une recherche d’équilibre et c’est par le jeu constant entre stabilité et mobilité que nous trouvons notre ancrage.
« J’apprécie cette atmosphère de communication, non verbale comme verbale, où la confiance mutuelle et le respect sont au cœur... ».
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3-2. CREATIVITÉ.
La créativité, enjeu nécessaire à l’épanouissement et à l’accomplissement de la personne, est également stimulée :
• L es pratiques artistiques proposées permettent d’activer
les leviers de l’imaginaire et de la perception en mettant en jeu les sensations et les émotions, l’espace et le temps, la relation à soi et à l’autre.
• Q ue l’on soit amateur ou artiste professionnel, dans un atelier hebdomadaire ou lors d’un projet de création, on
« Créer c’est inventer, s’inventer, se représenter le monde, et chercher à donner forme à son imaginaire, ce nuage flottant du rêve ». Thierry Delcourt
3-3. DU MOUVEMENT AU CHANGEMENT.
Par son projet, La Coop des Arts rejoint le besoin sociétal de réajuster ses valeurs à l’échelle humaine : faire le tri dans nos besoins, garder l’essentiel, s’ouvrir à l’inconnu, se projeter vers un mieux-être... correspondent à un élan vers soi, vers l’autre et vers le monde, et sont le signe d’un profond désir de changement.
Cette possibilité de changer est reliée à des capacités adaptatives, à la souplesse du mouvement comme des idées. Car lorsque nous parlons de transition, d’évolution, de transformation, tous ces mots ont un dénominateur commun qui est le mouvement. Le mouvement produit le changement, il est « changement ».
Dans toute pratique corporelle en conscience, nous passons d’un état à l’autre, d’un espace à l’autre, d’un temps à l’autre. Nous ressentons le flux de la respiration, du mouvement,
Selon Antonio Damasio9, l’homéostasie agit pour nous de l’intérieur en lien avec le monde extérieur, nos sens traitent un afflux constant d’informations, nos pensées et nos sentiments vont et viennent et sont d’ailleurs, pour lui, à la source de la culture et de l’art.
«L’important c’est évidemment l’amour, l’amitié, la solidarité, la fraternité, l’épanouissement du JE dans un NOUS »10
Nous savons à quel point l’art est source de changement, de mouvements de l’âme et du corps. Quand une musique nous émeut, elle transforme quelque chose en nous. Quand on est touché par la grâce d’un mouvement, quelque chose danse à l’intérieur de nous. A fortiori quand nous produisons nous- mêmes musique ou mouvement, dans le plaisir de l’instant, nous sommes entièrement acteurs de notre changement et au même moment se sculpte une « mémoire heureuse ».
9 D’après « L’ordre étrange des choses » 2017. Ed Odile Jacob.
10 Edgard Morin in Ressentir plus que jamais la communauté de destins de toute l’humanité. Article paru dans Libération.