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L’étanchéité    des     transformateurs     est    un    sujet    délicat    ayant
                                  une    incidence     très   importante     aussi    bien   pour     l’exploitation
                                   du    transformateur       que     d’un     point    de     vue     écologique.
                                   L’étanchéité sur les transformateurs est le plus souvent effectuée
                   LE SAVIEZ - VOUS
                                   avec  un  matériel  dénommé  élastomère.  Le  plus  utilisé  est  :
                                  -     NBR     (copolymères      de   butadiène     et   de    nitrile  acrylique)
                                 plus généralement appelé « caoutchouc nitrile ». Ce polymère a
                               une très bonne résistance aux hydrocarbures mais un très mauvais
                           comportement à l’ozone et il est sensible à la lumière. La gamme de température
            d’utilisation  est  de 90°C  à  110°C  en  pointe.  Il  comporte  des qualités  diélectriques  nulles.
            -      FKM/FPM (fluoroélastomères) plus généralement appelé à tort « VITON ». Ce
            polymère comporte des caractéristiques excellentes pour les hydrocarbures et de multiples
            produits chimiques, aux agents atmosphériques.  Il résiste parfaitement à des températures
            élevées pouvant aller jusqu’à 250°C. Il comporte de très bonnes qualités diélectriques.
            Les élastomères bruts ne sont pas des matériaux prêts à l’emploi, ils doivent être « formulés » afin
            de répondre aux exigences d’une application définie. Ils contiennent environ 20 à 40% de polymère
            et le reste est composé de charge, de plastifiant, d’un agent vulcanisant et d’additifs divers.
            La  composition  d’un  joint  est  donc  une  «  mixture  »  d’un  ensemble  de  produits  conduisant
            à des produits finaux de plus ou moins bonne qualité. Comme une recette de cuisine,
            le résultat peut ou ne peut être satisfaisant en fonction des ingrédients utilisés.
            Malgré     leur   très    grande      déformation     et    élasticité    (DRC),    leur    mise    en
            œuvre nécessite des  règles strictes. En effet, un élastomère ne  se déforme
            pas    à    l’infini  sans    provoquer      de    liaison   dans     les    chaînes     moléculaires.
            En théorie, pour un montage statique, un joint élastomère doit avoir un taux de compression
            compris entre 20 et 30%. En plus des liaisons moléculaires, il apparaît, des déchirements,
            des éclatements et une déformation plastique de la pièce. Sur certains montages, on peut
            retrouver des taux d’écrasement de 40%, ce qui nécessite un élastomère de très bonne
            qualité avec des caractéristiques spécifiques pour supporter ces contraintes sévères.
            Pour    un    montage      statique,    il   n’est   pas     nécessaire     d’avoir   un    état    de
            surface    avec     une     rugosité    très    fine    comme      peut     l’exiger   un    montage
            dynamique.     Il  est   cependant      nécessaire     d’avoir   une    portée    propre    et   saine.
            Le    choix    d’un    joint  et    son    utilisation   doivent    donc     être   effectués     dans
            les    règles    de     l’art   pour     obtenir    une     étanchéité      parfaite    et    durable.




              Environnement

                  Gestion du chauffage dans les bureaux

                      On considère qu’il faut une température comprise entre 21°C et 22°C dans un bureau pour
            être performant. Assis à son poste de travail, on peut ressentir le froid plus facilement, même
            si la température est optimale. Mieux vaut enfiler un pull supplémentaire (ou boire un bon thé !)
            plutôt que de monter le thermostat. En cas d’absence pour la journée, baisser le thermostat pour
            maintenir 16°C  et en cas d’absence de plus de 48h, positionner le thermostat sur le minimum ou
            sur hors gel (8°C environ). Au retour, remettre le thermostat dans sa position initiale : cela suffit
            pour chauffer la pièce.  Le mettre plus chaud ou à fond ne chauffera pas la pièce plus vite, mais
            consommera simplement davantage. Pour terminer, n’oubliez pas
            d’éteindre le chauffage lorsque vous ouvrez une fenêtre pour aérer.
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