Page 35 - Test evain

Exploitation (perspectives post-leçon, liens aux parcours de l’élève)
L’élève s’est-il engagé dans une démarche de métacognition ? Si oui, à quel degré de maîtrise se positionne-t-il ? Si non, quels sont les freins à cet engagement ?
En quoi les contextes dans lesquels les élèves sont placés activent-ils la métacognition et sa progression, soit pour les reconduire soit pour les ajuster ou encore les mettre de côté ?
Est-ce que la métacognition exerce une influence sur la qualité de l’apprentissage: observe-t-on des temps dédiés, d’exploitation, de répétition, de régulation, de réflexion sur les choix à opérer et des orientations de travail, voire un suivi personnel, à défaut, il est à envisager de s’attarder sur le temps moins ou non représenté, pour lui redonner sa place dans la démarche d’apprentissage ?
Les outils utilisés sont-ils adaptés aux profils des élèves, aux traces métacognitives souhaitées ? Sont-ils incitateurs, nourris ou présentent-ils un frein, sont-ils diversifiés et différenciés ? Faut-il les ajuster au regard de la manière dont les élèves les exploitent ? Faut-il accompagner les élèves à leur usage ?
Le bilan reflète-t-il les points saillants du parcours ? Témoigne-t-il de la prise de hauteur des élèves (richesse du vocabulaire, connaissances mobilisées, analyse et inférence effectuées...), de la prise de distance aux évènements (relativisation, approche positive...) et de la projection (perspective, ambition, motivation...) ?
L’usage et la mise en œuvre de la métacognition met-elle en exergue une pédagogie plus personnaliseé, une autonomie plus grande des élèves apprenants, une plus grande adéquation entre l’intention de formation et l’apprentissage effectif, un contrat didactique mieux posé et entendu ?
35
“en résumé”
La métacognition est nécessaire pour permettre à tout à chacun de devenir citoyen, un être adapté et adaptable, qui contribue en apportant une plus-value par son autonomie, sa prise d’initiatives et de responsabilités, sa remise en question et sa mise en marche vers le progrès pour faire face à une complexité du monde croissante.
La métacognition est nécessaire pour apprendre. Elle est un maillon indissociable du développement des compétences en ce qu’elle permet l’ancrage des connaissances d’une part et leur exploitation dans des contextes variés et divers.
La métacognition est un appui au développement de l’intelligence humaine en ce qu’elle permet de faire des inférences et conduit progressivement à construire des capacités d’abstraction.
Développer la métacognition