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SYMPTÔMES, MALADIES ADULTES ET MÉDICAMENTS  221

             l’utiliser en cas de maladie grave du foie, d’allergie connue au paracé-
             tamol, d’alcoolisme chronique ou de malnutrition.
             En automédication, la dose recommandée est de 3 g par jour. Ne dépassez
             JAMAIS la dose de 4 g par jour, sachant qu’à des doses supérieures le pro-
             duit n’est pas plus effi cace et que l’on peut atteindre des doses toxiques
             pour le foie. Vérifi ez que vous ne prenez pas parallèlement d’autres médi-
             caments contenant eux aussi du paracétamol.
             Attention ! Plus de 200 médicaments contiennent du paracétamol. Tenez-
             en compte si vous prenez plusieurs médicaments.

              Les anti-infl  ammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène, le
             kétoprofène ou l’aspirine. Ils sont également effi caces mais sont contre-
             indiqués si vous souffrez de gastrite, d’ulcère, d’une maladie grave du
             foie, des reins ou du cœur ou en cas d’allergie. Ils sont contre-indiqués
             en cas de traitement associé par les anticoagulants ou antiagrégants pla-
                                                                 D
             quettaires et chez les femmes enceintes. L’aspirine présentant plus de
             contre-indications et d’interactions médicamenteuses que l’ibuprofène,
             mieux vaut la réserver comme antiagrégant plaquettaire (à des doses de
             75 à 300 mg par jour).
          Pour une lecture optimale des tableaux, reportez-vous à la page 17.
             Attention ! Près de 90 médicaments contiennent de l’ibuprofène et près
             de 40 médicaments contiennent du kétoprofène ou de l’aspirine.

              Les associations avec la codéine, notamment codéine-paracétamol,
             peuvent renforcer l’action antidouleur mais sont contre-indiquées en cas
             d’asthme, d’allaitement, d’allergie connue à la codéine ou au paracétamol
             ainsi que chez les personnes qui transforment très rapidement la codéine
             en morphine (métaboliseurs ultra-rapides). Il existe également des méta-
             boliseurs lents (de 5 à 10 % de la population), dont la douleur ne peut être
             atténuée par la codéine, faute d’une transformation en morphine.
             Attention ! Ces associations sont sédatives et peuvent entraîner de la
             somnolence. Prudence en cas de conduite automobile !



             Pour bien vous conseiller, votre pharmacien, a besoin de savoir
             Pour qui est le médicament ? Vous-même ? Un enfant et de quel âge ? Une
             personne âgée ? Une femme enceinte ou qui allaite ?

              Où est localisée la douleur ? Est-elle localisée ou irradie-t-elle dans
             d’autres parties du corps ?
              De quel type est-elle ? Brûlure ? Crampe ? Décharge électrique, coup de
             poignard, sensation d’étau, etc. ?
              Survient-elle plus particulièrement à certains moments de la journée ?
             Y a-t-il des circonstances qui l’aggravent ou l’améliorent ?
              Est-elle associée à d’autres symptômes ?
              Est-elle survenue après un choc, un coup, une chute ?
              Quel antidouleur prenez-vous habituellement ?
              Prenez-vous des médicaments actuellement ?










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