Page 307 - Automedication
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SYMPTÔMES, MALADIES ADULTES ET MÉDICAMENTS 307
LES BONNES PRATIQUES
Évitez de forcer votre voix, parlez bas, ou ne parlez pas du tout.
Faites un gargarisme avec de l’eau salée (une cuillère à café de sel dans
une tasse d’eau chaude, mais pas bouillante !), cela atténue l’irritation.
Sucez des bonbons, de préférence sans sucre, à la menthe ou au menthol.
Cela fait saliver donc humidifi e votre gorge et la rafraîchit.
Buvez des tisanes sucrées au miel, un adoucissant.
LES MÉDICAMENTS
Il est inutile de prendre des pastilles, comprimés à sucer, gommes et
autres confi series vendus sans ordonnance. Leur effi cacité est quasi nulle
et ce n’est pas bon marché.
Quant aux antiseptiques locaux (pastilles, collutoires, etc.) ils sont sans
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intérêt puisque ce mal de gorge n’est provoqué ni par un virus ni par une
bactérie.
Les médicaments contenant un anesthésique local (pastilles, collutoires,
etc.) ont une effi cacité très limitée, vu que le temps de contact avec l’ar-
Pour une lecture optimale des tableaux, reportez-vous à la page 17.
rière-gorge est extrêmement éphémère.
En revanche, vous pouvez calmer la douleur avec du paracétamol ou de
l’ibuprofène en respectant les doses recommandées en automédication.
EN SAVOIR PLUS
Le mal de gorge et les médicaments à effet dit atropinique
(voir Médicaments et sécheresse de la bouche)
Certains médicaments entraînent, entre autres, une sécheresse de
la bouche et de la gorge et peuvent donc être à l’origine de maux de
gorge : les antidépresseurs tricycliques (type imipramine, TOFRANIL ® ) ;
les anti-mal de transports (type scopolamine, SCOPODERM TTS ® ) ;
certains antiparkinsoniens (type trihexyphénidyle, ARTANE ® ) ; cer-
tains antispasmodiques ; les neuroleptiques phénothiaziniques
(type chlorpromazine, LARGACTIL ® ) ; les antihistaminiques H 1 (type
dexchlorphéniramine, POLARAMINE ® ) ; un antiarythmique (type diso-
pyramide, RYTHMODAN ® ), etc.
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