Page 28 - Mon Anarchie
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leur part en accumulant les éléments à charge et ignorant ceux à décharge.
            Le PSIG de Ruoms (07), dont l’usage excessif de cocaïne (oui, encore) amène à frapper les citoyens
            (y compris un innocent qu’ils ont mis en sang à coups de ranjos) avant même de les interpeler, avant
            même de se présenter. Qui les amène aussi à prendre les routes en excès de vitesse et à contre sens
            sur parfois 100m.
            La gendarmerie de Bessèges (30), qui fout la pression à des gamins de 12 13 ans pour qu’ils balan-
            cent des semi grossistes, les obligeant pour leur sécurité à quitter rapidement la région.

            Le phénomène est exactement le même partout au niveau nationnal. Partout des flics corrompus à
            mort et camés comme des cyclistes qui usent de violence, de chantage ou de manipulation notam-
            ment envers des personnes faibles ou influençables. C’est illégal, c’est immoral...Et c’est volontaire
            ! Alors désolé de décevoir les amateurs de Starsky et Hutch mais non, dans le monde réel les flics
            ne sont pas les gentils de l’histoire.

            Cela dit ne tient pas (pas que) à la profession, certains mêmes (ils y restent pas longtemps,se font vi-
            rer démissionnent ou se suicident) y entrent avec des intentions louables, c’est tout le système dont
            ils dépendent qui est corrompu. Si les flics agissent ainsi au delà de toute morale, ce n’est qu’un
            rouage parmi d’autres initié et entretenu par l’Etat lui même. La question à se poser c’est: Pourquoi
            ? Quel intéret d’autant d’arrestations et de condamnations arbitraires ?  Et là on rejoint la question
            de la surveillance, qui se fait elle aussi de plus en plus excessive et arbitraire après les dernières lois
            Valls.
            Donc, selon les dernières lois soi disant «antiterroristes» n’importe quel quidam peut être surveillé,
            on peut collecter tout élément sur sa vie privée (usage d’internet, mais aussi sms et appels téléphoni-
            ques, et même conversations orales) et l’interpeler sous n’importe quel prétexte puis le condamner,
            à outrance si nécessaire (la loi Taubira concernant les alternatives à la prison est tombée aux ou-
            bliettes, concrètement on voit des mecs se prendre des 5 10 15 20 ans pour 3x rien). Là encore quel-
            les motivations réelles ? Certainement pas de lutter contre le terrorisme, les terroristes en France se
            comptent sur les doigts de la main. Un élément de réponse: En Espagne l’Anarchisme, le simple fait
            de penser différemment que le pouvoir en place, est assimilable à du terrorisme, et condamnable à
            ce titre.


            Pourquoi donc tant d’incarcérations, d’hospitalisations psychiatriques, d’anti dépresseurs, de télévi-
            sion d’un côté, quand dans l’autre sens tout pousse au vice et que l’école comme la loi ne font
            qu’entretenir la confusion ? Car il s’agit avant tout de cela, on te fait marcher au pas ou on te rend
            fou ou on te met dans une cage. Mais encore une fois c’est pas le but en soi, ct juste un moyen. Le
            but n’est même pas de t’empêcher de penser, t’as le droit de penser tant que tu fermes ta gueule. Le
            but est plutôt de créer et entretenir un malaise collectif, pour deux raisons qui en forment une seule.
            Première raison: le mec qui va mal va consommer, de tout et à outrances. Consommer pour consom-
            mer, la sensation d’exister liée à l’acquisition d’un objet, utile ou pas, dans ce siècle où on est arri-
            vés à nous faire croire qu’on est parce qu’on a. La consommation ludique ou parce que c’est la
            mode, achat d’iphones et autres écrans plats gadgets de suiveurs. La consommation en soi, boulimie
            de nourriture de tabac d’alcool de drogues et d’antidépresseurs, tout cela coûte des sous et enrichit
            l’Etat.  Deuxième raison de créer  malaise collectif: ça fait marcher des structures, beaucoup de
            structures. Contrairement aux idées reçues les divers foyers, IME, hôpitaux, prisons et autres ne
            sont pas des associations mais des entreprises, qui rapportent à l’Etat bien plus que ce qu’elles lui
            coûtent. En gros, en rendant le peuple malheureux l’Etat se gave de pognon, et tout est fait dans ce
            sens. Mais quand on a le problème on a la solution. Enrayer le capital pour créer une société hu-
            maine j’y crois plus, le peuple donne lui même le bâton pour se faire battre. La bonne nouvelle c’est
            que ce système est à bout et qu’il éclatera de lui même dans une génération ou deux. Mais nous on
            le verra pas, mais en attendant «l’an 01» on peut toujours s’extraire du piège en vivant une vie qui
            dénie absolumentle capital (j’en parle tout le long de ce livre).
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