Page 29 - Correspondance coloniale

Actuellement, je prône la libération et vous ne savez même plus

à quoi sert votre sexe. Après avoir été brimé je l’ai libéré. Vous
êtes aussi désorienté qu’un détenu après une très longue peine.

Vous n’en connaissez ni le réel potentiel ni comment vous en

servir. Il vous rend malade et vous perturbe.

Est-il à usage unique ? Doit-il connaître qu'un partenaire ?

Combien de fois doit-il être utilisé par semaine ? Est-il possible
d’y toucher soi-même ou est-ce une abomination?

La question de l’orientation s’est glissée dans la discussion
comme une prévention contre les discriminations sexuelles.

J’aime bien proposer des solutions à des situations que j’ai moi-

même créé.

Mais comment pourrait-on parler de la sexualité sur une base

d’étiquettes à respecter. Si vous regardiez à travers les époques
et les cultures vous vous rendriez très vite compte que cette

approche n’existait pas.

Ces mots « homosexuels », « bisexuels », « hétérosexuels »,

« sapiosexuel », « androsexuel » sont très récents, issu d’une

conception moderne de l’individu que j’ai souhaité catégoriser.

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