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terminent pas toujours à date prévue ».   diens. » Quant à Howard, il plaiderait pour   même pour S. qui exprime ce souhait :
   Nathan, lui, trouve injuste aussi le manque   « un vrai programme d’accueil pour les im-  « Qu’on arrête de me maltraiter, de me trai-
   d’expression laissé aux jeunes, particulière-  migrés, quelque chose qui tienne la route,   ter… »
   ment à l’école : « On nous dit qu’on a le   comme un meilleur accès au logement, à   Pour Sylvain, il faudrait revoir les horaires
   droit de parler, mais au final, on ne peut pas  l’éducation… ». Isaline va dans le même   de cours ou, du moins, organiser un sys-
   s’exprimer, on ne peut pas dire ce qu’on   sens : « Je mettrais en place plus des choses  tème de garderie dans les écoles qui n’en
   pense vraiment. » De son côté, Olivia, 12   pour que les personnes immigrées aient un   ont pas, pour les jeunes ados que les pa-
   ans, est étonnée par « les filles qui font   minimum pour pouvoir vivre. » Elle ajoute à  rents viennent déposer tôt le matin. « Pour
   genre qu’elles sont grandes, mais elles ne le  cela des mesures visant à « valoriser les per- éviter qu’ils ne se retrouvent livrés à eux-
   sont pas. Elles ne sont pas elles-mêmes,   sonnes qui ont un handicap, mental ou phy- mêmes dans les rues jusqu’au démarrage
                                          sique, pour plus les insérer dans la société,   des cours », ajoute-t-il. Nathan, qui vient de
                                          au niveau professionnel, pour qu’elles aient  rentrer en 3 ème  secondaire et a donc dû
                                          accès à plus d’activités, pour qu’elles puis-  faire le choix de son option, aurait voulu
                                          sent se déplacer plus facilement. » L’action   « une option qui regroupe un peu de tout
                                          de Martin irait en faveur « des personnes en  pour que plus tard on puisse choisir l’option
                                          difficulté, en facilitant l’accès à un meilleur   qui nous conviendrait vraiment. » Il ajoute à
                                          logement, à des soins de santé, à l’école   cela l’envie de voir « diminuer les heures de
                                          pour les enfants… » Jason, lui, obligerait « le  travail scolaire afin de permettre plus de
                                          Roi et la Reine à payer des impôts comme   temps libre pour des loisirs, du sport… »
                                          tout le monde ! » (qu’il se rassure, c’est déjà  « Je me plais bien à l’école, souligne quant à
                                          le cas).                               lui Martin. Peut-être qu’on a parfois trop de
                                          Olivia, en tant que Première Ministre, amé-  devoirs et d’interros. Et je trouve aussi que
                                          liorerait les services de transport en com-  le taux d’échec en math est énorme. Ca a
   elles ne sont pas naturelles. » Ce qui la met  mun « pour que les jeunes puissent se   pour conséquence que soit les élèves dou-
   en colère, également, ce sont « les gens qui  rendre plus facilement à l’école. » (à ce pro- blent, soit ils ont une restriction de math,
   sont méchants avec les autres, qui traitent   pos lire article d’Ethel en p.16) Nathan,   c’est-à-dire qu’ils doivent passer dans une
   les autres. » S., 9 ans, dit vivre cette injus-  prendrait des mesures « contre le gaspillage  autre option où il y a moins de math… C’est
   tice à titre personnel. Il confie : « Je n’aime   alimentaire dans les restaurants, pour qu’au  dommage. » De son côté, Antoine souhaite-
   pas qu’on me maltraite à l’école. Je ne   lieu de jeter la nourriture, les restaurants la  rait « qu’on soit moins braqués sur les exa-
   trouve pas juste que des enfants me traitent  distribuent aux sans-abris. » Au tour d’An-  mens, que les points de toute l’année soient
   ou me frappent dans la cour de récréation   toine, qui « rendrait transparentes toutes   beaucoup plus pris en compte. »
   ou en classe. » Le harcèlement, un sujet qui  les dépenses de toutes les institutions gérées  Pour Isaline, qui entame sa seconde année
   semble particulièrement et malheureuse-  par l’Etat pour que le peuple puisse voir à   en école supérieure, il faudrait « qu’on ait
   ment toucher nos jeunes (lire aussi article   quoi sert son argent et que ce soit beaucoup  tous les mêmes chances de faire des études.
   p.7).                                  plus dur de détourner de l’argent. »   Pour l’instant, pour des raisons financières,
                                          11 programmes ministériels bien ambi-  on n’est pas tous égaux face à l’accès aux
   Jeunes Premiers                        tieux !                                études. Pourquoi certains y ont accès et pas
   Et si demain, les 11 jeunes interrogés accé-                                  d’autres ? »
   daient au poste de Premier Ministre, que   Jeunes élèves                      Autant de questionnements, de coups de
   mettraient-ils en place comme mesures ?   A l’école, au cours de leurs études ou dans   chapeau et de coups de marteau qui valent
   Tom, 13 ans, se battrait « pour une justice   le système scolaire en général, que change-  le coup d’être entendus, non ? Alors… Y a
   plus juste, parce que c’est pas normal que   raient-ils, les jeunes, si on leur en donnait la  vraiment plus de jeunesse ? Ou il n’y a pas
   ceux qui gagnent les procès soient les plus   possibilité ? Jason aimerait que « les profs   assez d’occasions laissées aux jeunes pour
   riches. » Lenny, lui, renforcerait la sécurité   soient plus sévères envers ceux qui se bagar- partager leur vision du monde et en être
   dans les prisons : « Je rajouterais des gar-  rent et maltraitent les autres ». Il en va de   pleinement acteurs ? 
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