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N’oublions jamais

         le 12 Janvier 2010


         Par Pradel SAINT-FLEUR

         nstallé sur un terrain de seize hectares et
         situé dans la localité de Saint-Christophe à
       ITitanyen,  le  Mémorial  aux  victimes  du
       séisme du 12 Janvier 2010 a vu sa construction
       débuter sous le gouvernement de Michel Jo-
       seph Martelly et se poursuivre jusqu’en 2016.
       L’idée principale qui dégage de cette construc-
       tion est d’honorer la mémoire de milliers de
       compatriotes disparus lors du terrible séisme.
       Le gardien du mémorial Valmyr Adlin n’est pas  A remarquer qu’un autre site de recueillement
       des plus heureux, car son salaire n’arrive pas  a été érigé durant les mois qui ont suivi cette
       toujours à temps, mais il continue à faire cor-  tragédie. En effet, sur une superficie de cinq
       rectement son travail. Il est sans doute un des  cents mètres carrés, un mémorial fut construit
       derniers employés consciencieux de l’état haï-  au parc de Martissant 23 sur l’emplacement de
       tien.
                                             la  résidence  du  sculpteur Albert  Mangonès
                                             (sculpteur de Nèg Mawon). Ce mémorial fut
                                             inauguré  deux  ans  après  la  catastrophe,  au
                                             mois de janvier de l’année 2012. En 2015, une
                                             œuvre de l’artiste Pascale Monnin fut inaugu-
                                             rée dans l’enceinte du mémorial.









       On a voulu associer la poésie et la littérature à
       l’esprit du mémorial. Vous y verrez donc de
       nombreuses œuvres d’auteurs, connus ou non,
       accrochées tout le long du mur de l’établisse-  Ces lieux doivent symboliser notre attache-
       ment. Une manière artistique de, sans cesse,  ment à nos disparus et servir de repères pour boyomag.com
       raviver la flamme de nos souvenirs. Contraire-  les futures générations afin qu’elles puissent
       ment à d’autres visiteurs, nous pensons que  continuer à honorer la mémoire de nos vic-
       c’est une bonne chose.
                                             times. •

                                                           Boyo Magazine Janv./Mars 2018  25
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