Page 23 - bull-06_02_19
P. 23

La suite fut simple. A la croix du « Pommier d’Aigre » la photo de groupe profita du soleil couchant. Il ne restait qu’un peu de route à faire pour rejoindre l’église Ste Anne où nous fûmes régalés, entre autres friandises, d’une flûte de champagne offerte par Daniel.
Merci à tous les participants d’avoir conservé leur bonne humeur. Une reconnaissance particulière pour Philippe (c’était une première) et José qui nous ont rejoints à cette occasion.
 ANAGRAMMES
L'histoire dit que les anagrammes remontent à la plus haute Antiquité.
Petite introduction à l'univers ludique de ces jeux de mots.
Une anagramme est une figure de style consistant à permuter les lettres d'un mot afin de former un autre mot. Elle vient du grec « en arrière », et « lettre », anagramma : « renversement de lettres ». Exemple : une anagramme de gare est rage.
Dans sa première édition, celle de 1694, le Dictionnaire de l'Académie française en donne la définition suivante : « arrangement des lettres du nom d'une personne en sorte qu'elles fassent un autre sens. Faire une anagramme. Cette anagramme est heureuse ».
Quelques années auparavant, Antoine Furetière avait été plus précis. Il écrit dans son Dictionnaire universel, paru après sa mort, en 1690, alors qu'il avait été exclu de l'Académie : Transposition des lettres de quelque mot, que l'on range, & que l'on retourne en tant de façons qu'à la fin on y trouve quelque nom, formé des lettres mêmes du nom dont on fait l'anagramme, & qui est à l'avantage de celui qui le porte.
Furetière ajoute : « C'est Daurat qui sous le règne de Charles IX, s'avisa le premier de faire des anagrammes. Il pretendoit en avoir fait le plan dans le Poëte Lycophron. Il mit les anagrammes tellement en vogue, que tout le monde s'en mêloit. Il est permis de changer une lettre pourvu que
 Retour au sommaire
 
























































































   20   21   22   23   24