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Du père au fils
L'arbre s'était assoupi à l'ombre de ses semblables
Un craquement sourd troublait le sol de la nuit
L'écorce devenait un berceau de pure perfection
Il reposait là et nul ne l'empêcha
À chaque coup de minuit
Il devenait plus fort et splendide
Tandis que se raidissement mes branches qui se rendaient au gré des caprices
du vent
L'un et l'autre étaient emplis de vie
Un temple d'espoir dans une sagesse nouvelle
L'eau d'une source aux parfums de lichens
Que la rosée avait amenée à nos feuillages reconnaissants.