Page 18 - Livre 07 M Zahir Mouloudj

Plus tard dans l’après-midi, on était tous fatigués et essoufflés. Ça faisait des heures qu’on était sur l’île. Soudain, au loin, j’aperçois un homme dehors sur son terrain, qui accroche son linge sur sa corde. Je vais tout de suite chercher ma famille et Maélie. On tente le coup de nouveau, tout le monde agite leurs mains et crient. Mais le monsieur ne nous voit pas.
Tous épuisés, on continue quand même. L’homme finit d’accrocher ses vêtements et rentre chez lui. On le voit dans sa maison, tout tranquille. Soudain, il se lève et nous voit par sa grande fenêtre. Le monsieur court dans sa maison et il sort de chez lui. Il embarque dans son bateau, le démarre et navigue vers l’île. Il accoste sur celle-ci. L’homme nous dit d’embarquer dans son bateau. Il nous ramène au chalet, nous dépose et va chercher notre bateau. Tout le monde le remercie et il retourne tranquillement chez lui dans son embarcation.
Finalement, on a tous réussi à partir de cette île. Maélie est retournée chez elle et nous, nous sommes rentrés dans notre chalet. Soudain, je me suis retournée, ayant entendu des gens crier à plein poumon, mais quand j’ai regardé au loin il n’y avait personne. Le lendemain, je me réveille et je vais tout de suite regarder le beau paysage. Au loin, je vois des personnes prises par le sort de l’île...
Gabrielle
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