Page 44 - Livre 19 Isabelle André
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La peur au chalet
Je veux vous parler de ma cousine Élie. Elle est mon amie parce qu’elle a toujours été là pour moi autant dans les moments durs que joyeux. Nous avons plusieurs points en commun comme le sport. Nous aimons toutes les deux cela, alors nous jouons souvent ensemble. Ma cousine a les cheveux bruns, mais les miens sont châtain blond. De plus, ma cousine et moi avons littéra- lement grandi ensemble et, maintenant, nous avons une très solide amitié. Ma cousine n’est pas timide, surtout pas avec moi, mais ça reste quand même moi qui parle le plus. J’aime ma cousine de tout mon coeur, jamais on ne se laissera tomber.
Un jour dont je veux vous parler, nous étions dans un chalet familial avec mes grands-parents, ma famille, ma cousine et mon cousin. Nous avions fini de souper et il était tard mais, comme n’importe quels enfants, nous ne voulions pas aller nous coucher. Alors ma cousine a proposé qu’on aille écouter la télé dans le sous-sol pour s’occuper. Ma sœur, mon cousin et moi avons acquiescé. Nous avions aussi pensé à amener des collations, car nous sommes gourmandes et, en plus, c’était notre dessert. Nous nous sommes assises sur le sofa très confortable.
Nous écoutions une vidéo sur youtube quand, tout à coup, quelqu’un a cogné dans la fenêtre du sous-sol. Le premier réflexe que nous avons eu a été de se tourner vers la fenêtre. Quelle a été notre surprise quand nous y avons vu une ombre. Mon cœur a fait un double salto arrière. Selon moi, celui de ma cousine aussi. Nous avons tellement eu peur qu’on a crié et pris nos jambes à notre cou jusqu’en haut comme si notre vie en dépendait. Mon cœur battait à cent mille à l’heure. Par chance, j’avais mangé du sucre. Je crois n’avoir jamais couru aussi vite. Je voyais toute la peur qui parcourait les visages de ma cousine, mon cousin et ma soeur. Je n’ai jamais été aussi contente d’être une fille sportive et je crois que le sentiment était partagé.
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