Page 60 - Livre 19 Isabelle André
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Après être entrées, Marley et moi nous sommes séparées pour chercher partout dans la maison pour trouver mes parents et nos sœurs. Malgré les vingt minutes de recherche, Marley et moi n’avons trouvé personne, pas un chat! La panique montait peu à peu, mais je gardais mon sang froid. Marley, elle, était déjà en grande panique bien avant moi. Elle ne servait pas à grand-chose, en tout cas, c’est ce que je croyais avant qu’elle ait la brillante idée d’utiliser le téléphone de la maison pour les appeler. Elle a donc pris le téléphone et a composé le numéro de mon père. Aussitôt le numéro composé, nous avons entendu la sonnerie farfelue de mon père. Même pas besoin d’aller voir. Mon père avait laissé son téléphone sur l’îlot. Il était impossible à rejoindre.
Plusieurs minutes ont passé avant que je me rende compte que la solution se trouvait juste sous mes yeux. Si le téléphone de mon père était ici, j’avais juste à appeler le père de Marley avec le téléphone de mon amie. Mon amie composa le numéro et ce n’est que quatre secondes plus tard que son père répondit. Il nous a expliqué que Marley et moi avions pris beaucoup trop de temps et que ma sœur avait proposé que tout le monde, sauf Marley et moi, aille en voiture à l’épicerie à environ dix minutes de route pour aller chercher des chips. Son père a ajouté que, sur le chemin du retour, le fameux trafic de Montréal avait pris le dessus et c’est donc pour cela qu’ils n’étaient pas encore revenus après une demi-heure.
Tout est bien qui finit bien car, une heure plus tard, nous étions tous réunis avec nos quatre sacs de chips et la musique. Ce qui est certain, c’est que la prochaine fois que j’aurai besoin d’aller au dépanneur, je n’emmènerai pas Marley!
Florence Mainville
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