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Les FLoensdFaomnednatmauexntna°u1x: n(E°4n:filna)nMuiteriutixonrehsapuirtervuitnalaitiér!sain!
14% aujourd’hui. Il faut être De nombreuses études ont Une fois le principe de base
équipé des derniers gadgets démontré que les fruits et acquis – la qualité au juste
mais les fruits et légumes légumes bio contenaient prix plutôt que la quantité à
sont toujours trop chers… davantage d’antioxydants et coups bas – on s’attèlera (en
de vitamines mais cuisine) à un autre principe
C’est vrai, la bio est parfois consommer bio ne garantira essentiel : la cuisson ! A
trop chère dans les pas nécessairement une quoi bon en effet acheter
hypermarchés mais elle est meilleure santé. Par contre, des produits de qualité si
toujours aux justes prix dans en évitant la plupart des c’est pour en cramer tous les
les petits magasins ou les problématiques de la nutriments au four à micro-
chaines dédiées : le prix du malbouffe, on tombera ondes ou dans une poêle à
respect de la terre, de la nécessairement moins Teflon® (polytétrafluo-
qualité de la matière malade, ce qui n’est déjà roéthylène) cancérigène, à
première et des salaires pas si mal! « D’abord ne pas 250ºC après quelques
décents. A comparer avec nuire ». minutes de cuisson…
les coûts de sa variante
industrielle : le coût de la En dépit de ce qu’aimeraient Rappelons à cet effet que
pollution, des manipulations nous faire croire les les enzymes se perdent à
marketing et de l’exploitation industriels, les nutritionnistes partir de 50°C, les vitamines
des producteurs. Il n’y a (dont les diplômes ne sont ni à partir de 60°C, les sels-
jamais de prix bas sans standardisés ni reconnus en minéraux et oligo-éléments à
coups bas! France) ou tous ceux qui ont partir de 100°C ! En outre,
un intérêt à écrire de gros au-delà de 120°C démarre la
Consommer bio est livres, la nutrition n’a rien de réaction de Maillard
également un principe qui compliqué et pourrait se (Glycation): les aliments
permet de changer résumer à une règle de deviennent rien de moins
d’habitudes et donc base: « Le maximum de que cancérigènes. De
d’économiser : moins de produits sains, complets, l’importance d’un contrôle
rayons à parcourir, moins de frais, locaux et bio. Le strict de la température…
tentations, moins de minimum de produits
promotions, moins de plats industriels raffinés » Et
cuisinés, moins de viande, pour ne pas tomber dans un
moins de laitage, moins de "foodamentalisme" stressant
sucreries… et donc et donc délétère, insistons
forcément des économies à bien sur les termes
la clef ! En outre, la santé et "maximum" et "minimum".
la vitalité ont-elles un prix ?
Déroger à la règle et se faire
C’est vrai, il y a parfois des plaisir de temps en temps
scandales dans la bio et on est aussi une habitude
peut alors toujours compter saine… ne serait-ce que
sur les médias (tributaires de pour constater que le goût
la publicité de la malbouffe) de la bio a bien évolué et n’a
pour prestement les relayer. aujourd’hui plus grand-chose
Mais ces quelques abus ne à envier aux produits
seront jamais à la mesure du industriels aromatisés à
scandale perpétuel de outrance… que l’on aura du
l’agroalimentaire et de ses coup de plus en plus de mal
multiples arnaques ! à apprécier.
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