Page 4 - Lux in Nocte 4
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EDITORIAL
Sine pulchris nihil sumus – sans la beauté nous ne sommes rien
Après les trois précédents numéros, quelques changements dans la présentation de
la revue me semblaient utiles. Ainsi, l’accès direct aux rubriques et/ou aux articles
est accessible en cliquant sur les titres du sommaire ou sur les numéros des pages.
Parfois quelques préambules précèderont certains articles.
Ce quatrième numéro évoquera à travers quelques propos et de manière allusive
l’évident centenaire 1918-2018, mais en laissant le côté historique et les analyses
doctes aux revues spécialisées. Bien que la monstruosité, telle la guerre, ne fasse pas
partie de notre credo, sans la beauté nous ne sommes rien, elle peut inspirer et être à
l’origine d’œuvres d’art.
L’évocation des évènements de la période 14-18, correspond également au devoir
de mémoire personnelle et collective, mémoire qui sre urgit dans certaines créations
en leur donnant une touche d’éternité. D’autres articles, même si Hl’ istoire nous a
montré un caractère cyclique, nous apporteront un peu plus de légèreté nous
permettant de vivre avec optimisme le paradoxe : souvenons-nous de l’avenir !
Dans ce numéro, j’ai saisi de la part des participants, un « désir d’art »
particulièrement fort qui devance l’information et qui donne une intensité esthétique
remarquable aux discours au-delà des formes et des contenus. Ainsi, nous nous
approchons peut-être un peu plus de l’idéal d’une revue d’art et de philosophie
lorsque la beauté apollinienne et dionysiaque transgresse toute communication.
Après les expériences précédentes, convaincus de l’intérêt du public et des auteurs
que je remercie de tout cœur, les futures publications de Lux in Nocte suivront une
cadence trimestrielle à partir du premier janvier 2019.
N’oublions pas ! Seule la beauté traverse la mort.
Bonne lecture et divertissement à tous !
Epaminondas Chiriacopol