Page 6 - "Le Heût" Tom216"Churya" Chapitre "Terréa"
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et magnifique territoire blanc au-delà de lhorizon, l'on aimerait y poser les pieds et courir jusqu'aux sommets rocailleux et glacés
se suivant jusqu'à disparaître quelque vallées encore plus
loin de cette altitude des privilégiés. Les hauts sommets s'éloignent et immortalisent le trajet emprunté depuis toujours par ces
aïeux, ce faucon est un coussin d'air car le vent glisse sur elle
et il est chaud, l'on ressent ses battements lents et souples de son cur, la force de sa nature se propage jusqu'à la vue, de là, le large
bleu de la grands froides précise distinctement les
rocailles des écumes glacées, les voilà enfin, par les temps obscures il y a bien longtemps quand le magma se jetait des hautes
roches jusqu'aux côtières des grands nord raconte le grand
vieux qui prétend l'avoir vécu, lorsque le sol et les voûtes tremblent comme cela d'après lui signifie qu'un dragon vient de passer
pour alourdir dans la conscience sa présence.
Il ressent la distance diminuer, du point de départ au point de chute, le rapace lui fait ressentir de temps en temps de se préparer,
d'après le haut-lieux si tu ne sautes pas, tu le regrettes,
en tout et pour tout, une parure légère coupe-vent et étanche, assez épaisse pour contenir la chaleur corporel à bonne température,
un coupant à fourreaux, les cinq sens aiguisés deaux, une
part de courage à la normalité presque sans importance, et tout le savoir des glaives.
- Qu'a-t-il le grand, je me lève, il prétend l'avoir connu, alors qu'il n'était qu'un bambin aux seins de sa mère !!! dit le matelot
portant voix.
Les autres éclatent de rire en se moquant de sa long-barbe.
Tous plus attentionnés à ses manières qu'a son histoire, il prétend même venir de Siona, des gars comme ça ils en voient chaque
année, venir se perdre dans les mers chaudes, la bonne raison est
le rapport gain aventure, ils connaissent des courants qui peuvent mener à des trésors royaux sans cartes, ça s'est déjà vu, s'en est
un, rien à craindre. Comme dhabitude, on se moque de
lui, voyons voir combien de temps il met à s'en rappeler !
- mes hommes et moi, te servirons, avec notre dragon deaux, tes contes et merveilles nous bercerons quand tempête passera les
ponts, sache aussi, long-barbe, car tel est ton nom
à mon bord désormais, que si tu l'as connu, alors tu entreras à Atalantaé sans te noyer !!!
Des fruits et légumes des sables viennent l'accueillir traditionnellement, suivit d'un feu d'herbe marine aux colliers des fleurs en
guise de bouée par-dessus bord, car il doit
remonter sur le bateau, de lui-même.
- tu reçois, comme les tiens de la branche sacrée, tes précédents ! ton sabre, de grand marin du nord, qui a été vérifié si s'en est un
vrai, sait-on jamais ! le matelot lui rend !
le calme revenu de la veille passée, fêtée en son honneur !
- Merci, merci beaucoup, tas d'inconscient ! Reprenant son sabre en le rengainant, je saurais dire avoir passé du bon temps avec
vous ! Que l'aventure commence, cap aux grands larges,
je vous mènent comme promis, là où il n'y a, que des PIRATES !!! Le sabre en avant, l'ancre se lève lourdement hors de l'eau et
libère, le moufflu, le moldu, captain Sillon !!!!
Le triple voilier sécant des courants rapides, le plusieurs flots des lames de fonds, le fantôme sacré de tous les océans, le seul accès
à Atalantaé, le meilleur pote, de tous les baleineaux !
En avant, Captain Sillon.
- Fils, Filles, des guerriers marins du ciel, aujourdhui, les pleutres iront mourir en Enfer.
grand-vent , là où le large accélère .
Lhorizon, la ligne est bleu et sépare le ciel de la mer, un peu de vent, l'air marin enveloppe sa tenue ample de captain, sa longue
vue prête au détail, un de ses matelots lui demande :