Page 8 - "Le Heût" Tom216"Churya" Chapitre "Terréa"
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lequel il est caché penche dans le vide par le poids
de sa hauteur, le risque est de déclencher une plaque de lourde neige du méplat enneigé en atterrissant, aiguisé d'une rocheuse
abrupte. Passer par la grande clairière bien trop dégagée tout en
bas le rendrait vulnérable, son air expulsé vaporise la vaste forêt aux bois fendus, suivre les écorces mènent au premier village
proche d'un seul point haut nommé la colline des sorcières.
Les forêts froides.
Dans la brume des grands sapins verts remonte le ruisseau des biches, passage obligatoire, des aigles cernent leurs proies et
auraient écourté le trajet, tant qu'il
y a du gibier c'est tant mieux. Le point le plus bas est le creux des sorciers situé en face du seul point haut , traverser entre les deux
par le passage des Inediane's lui donnera une chance de
gagner deux jours. Le vide et sa hauteur vertigineuse à l'épaisseur blanche compactée des nombres de jours tombée est presque
craquante par le gel fin, poursuivit par les loups de la meute,
raisonnent les cris d'un autre concurrent.
Jaugé, le saut peut aller mais il est plus long que prévu jusqu'au moment de l'impact amortit, rien, si ce n'est une envie de rire d'être
vivant. Inediane perdue en fôret serait arrivée en
pleine fête des sorciers et sorcières, mais elle ne savait pas qu'elle en était une. D'une falaise pour deux d'on ne sait trop comment
l'envol à l'atterrissage réussi.
- je viens de loin ! dans sa pensée, c'est sa voix forte qui l'encourage de continuer.
du ruisseau des biches jusque-là où il se sépare
en deux, sans accroches des branches brisées, une marmotte détale se cacher derrière un rocher, c'est comme les cimes rocheuses
des ciels hauts, sauf qu'il y a
des arbres.
Lancé, le silex taillé cordé à un long bois vibrant se plante et fend l'arbuste en deux, derrière lequel il attendait silencieusement en
repérant les empreintes d'un animale
pesant très lourd.
Pas de temps à perdre en une seule issue car le lancier lui arrive dessus et le yéti leur fait face à moins de cents pas, il na pas l'air
content. Ce lanceur essaye de l'atteindre armé d'un double
tranchant large, esquivé instinctivement de côté car le revers en est pas moins plus rapide, sa lame siffle en coupant le vent et
manque de lui tailler un scalpe.
Bien sur ses appuis, son direct du gauche des boucliers de Siona l'étale net dans la poudreuse à côté de son silex mais solide car il
secoue ce qui lui reste d'esprit pour se maintenir
conscient, l'infîme occasion d'une échappée en un saut de lange.
Au loin la colline-des-sorcières boisée est seule à sortir du brouillard.
La souplesse des branches du sapin, amorti sa descente et le dépose sur le sentier du passage des Inedianes.
Le chemin étroit sillonne à travers la fôret odorante de braise se mélangeant au brouillard frais , le vent le frappe par deux fois de
tout son être venant d'un cerf qui lui accorde le passage ,
en disparaissant fantômatiquement.
Bien avancé à travers les branches et le chemin sinueux il prend la précaution de ne pas être suivit mais au départ du passage la
silhouette lointaine du yéti lâche le lancier par terre, il est
vivant roulant sur le côté face au sol les bras croisés immobile.
Belle journée, le soleil nen est pas encore à son midi, du gibier, le sentier sinueux se termine en une longue ligne droite où la neige
soufflée laisse apparaître des feuilles dautomne,
il avance prudemment et s'avance au milieu de la clairière des feuilles mortes rouges, jadis, là où Inediane se réveilla perdue. Le
choix de passer ici réside par le fait que les torrents
sorciers à lest, le sud et le premier village
l'écart des arbres est lisible, les troncs sont hauts
comme prévue, les loups des neiges de la meute des crocs blancs se suivent, la ronde des rôdeurs d'une douzaine de crinières
blanches soulevé par un vent neigeux disparaît, revient
et lui demande !
- Il vous faut un bloc de forge !? dit-elle, mature.