Page 7 - "Le Heût" Tom216"Churya" Chapitre "Terréa"
P. 7

- Que veux-tu, Matelas !?
             	- est-ce qu'il reste du saucisson ?
             	- qu'en sais-je, loin de là, tu vas t'assommer à la barre !
             	- m’enfin, mon captain !
             	- nous allons faire halte, et laisser filer au courant calme, nous sommes arrivés
             	- après des jours en haute mer, il n'y a rien à l'horizon !
             	- c'est exact, préparez les hauts fonds !

             Siona puise son existence de ces hauts fonds, quelque part dans les océans, une armée lui est dévouée pour toujours, et il y en a
             grand nombre, le captain sillon, pas un seul étendard à tête
             de mort, de loin, comme de près ! Si ce n’est, le sien, quittant la surface pour un monde meilleur du silence à la paisibilité
             incomparable, du bleu permanent, la première cime
             pyramidale apparaît aussi sacré soit-elle, les derniers rayons du soleil éclaire ses trois faces, en cet instant, le calme de l'immensité
             au bord de cette falaise sous-marine où Atalantaé,
             grande cité, au fond des abysses attend le nouveau venue annuel, Grand-Barbe, qui n'en croit pas un mot !

             	- j'attends de te voir, ô Atalantaé ! dit Grand-Barbe
             	- tu la verras, Grand-Barbe, toi qui viens des hautes-terres !
             	- je m'y prépare et j'ai du mal à y croire.
             	- quand les poules auront plus de dents, ô grand-Barbe.


             Des rires fusent de tout le Captain Sillon, et entonnent des chansons joyeusement ! Il s'est préparé, bien formé par le précédent,
             devenu garde des grands lacs, toutes ces formules
             assemblées, les unes, les autres, les fluides, les transformations, la justesse et les bons choix, que se passerait-il, s'il commettait une
             faute, aussi peut soit-elle, tous ce trajet
             chants de sirènes, il avait raison, le captain
             mission des plus périlleuses qu'il a vécu, alors
             Ce sera l’aventure, la vraie ! L’eau s'immobilise comme un mur, le pas des plongeurs, un seul à franchir, Ancia, une nageuse
             hors-pair attend le saut de Grand-Barbe dans les
             abîmes, elle se stabilise aisément éclairée par les lumières de la grand-cité sous-marine, Grand-barbe plonge à travers le mur d’eau,
             il lui passe devant et fonce tendue vers l'immense légende.

             	- me voilà, ô Atalantaé ! se dit-il
             	- prépare-toi, Grand-Barbe lui dit une voix de sirène

             De Siona à Atalantaé, réside bien des mystères, ce qui le préoccupe, c'est de Siona à Norsé qu'il s’agit, le largage a failli mal se
             passer , heureusement , elle s'est mise sur le dos , il est
             en chute libre , et d'expérience il se tend encore plus fort , pour rejoindre le sol au plus vite , évitant tout risque , rapace sauvage ,
             aigle , dragon et autres dangers d'altitude , les vastes
             forêts aux clairière multiples, à pertes de vues et enneigées, au loin les hautes plaines, là où les forêts froides s’arrêtent.
             Atterrissage, la première épreuve de la haute, contact lent et
             silencieux avec le sol, la course est lancée au couteau, et que le meilleur gagne.




             											- la course des glaives -





             	Il court à perdre haleine, à l'abrit du vent dans les arbres, oui mais lequel ? Cherche le loup. Il est énorme, aussi gros que la table
             des grands buffets, noir comme
             les ombres, soit il l'évite mais pour cela il va falloir passer d'une autre falaise plus bas, soit il l'affronte sauf que le sapin haut sur
   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12