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La Chaloupe - décembre 2017
Mais l’ennemi ne voulait pas avouer sa défaite feu en procédant sous le bombardement ennemi à des
ère
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pourtant complète. Il décide de reprendre sur cette réparations urgentes d’une ligne de 1 nécessité. » (4
même rive droite, la côte 344 par une manœuvre con- Bie.).
vergente.
Les téléphonistes
Le 9 septembre, les allemands attaquèrent vigou-
reusement. Après une légère avance, ils furent battus à Les chefs ont eu maintes fois l’occasion de citer à
gauche par la division Hénocque et à droite, par les l’ordre du jour des téléphonistes qui s’étaient conduits
vaillants soldats de la division Philippot qui contre en braves. Avant la guerre, ils étaient à la caserne, plus
attaquèrent de leur propre initiative. Sur la rive droite privilégiés que ceux de la classe, échappant aux cor-
de la Meuse jusqu’à Bézonvaux, alors que 3 divisions vées désagréables.
allemandes tenaient le secteur, 12 divisions passèrent En temps de guerre, il faut avoir fait ses preuves,
du 20 août au 12 septembre maîtres des Cotes de être solide, agile et bon coureur. Son rôle n’est pas
Chaume ; nous avions désormais les vues et les obser-
celui de la demoiselle du téléphone.
vatoires. Verdun, la ville immortelle, sanctuaire de la
L’officier téléphoniste vérifie les
France, était dégagée.
lignes, qu’elles sont en bon état,
30 août. : fait exécuter les réparations. Les
Nouvelle position sur le versant sud de l’ouvrage uns sont dans les postes de pre-
mière ligne. Les autres dans les
de Charny.
centraux. Ils établissent la
3 septembre au 27 octobre : communication entre les com-
Tir sur région Haumont Consenvoye. Grande acti- mandes de bataillon.
vité des 2 artilleries et de l’aviation. L’aviation enne- Quand survient un bombarde-
mie est très active la nuit. ment, les marmites en explo-
sant, rompent les fils télépho-
6 septembre :
Un téléphone de campagne niques. Alors, ils partent à la
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Le maréchal des logis Talbot de la 4 Batterie a recherche de l’endroit où le
reçu un éclat au-dessus de l’œil droit. Conduit dans la
fil est coupé et réparent malgré le terrible danger.
journée à l’infirmerie, nous apprenons le soir, par le
docteur, que l’ablation de l’œil a été nécessaire. Pen- Un fil a plusieurs kilomètres de longueur, dix fré-
dant l’opération, l’officier a fait preuve d’un grand quemment. Il passe par les endroits les plus imprati-
courage. Le matin même, le capitaine lui avait remis la cables. Si le fil traverse la plaine, il doit quitter la tran-
chée ; et là, il risque d’être repéré par l’ennemi. Lors-
croix de guerre.
Lundi 18 septembre :
Pendant la nuit, alerte
pour les gaz qui arrivent
par obus. Il faut mettre
les masques. Faisons un
tir de destruction par
observation en avion,
obtenons des résultats
merveilleux. 5 explo-
sions et 6 incendies. Le
temps continue à être au
beau et cela facilite les
opérations.
Le capitaine Blondel de Téléphonistes réparant une ligne
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la 4 batterie, cité à que le fil a été posé dans une forêt, il se confond avec
l’ordre du commande- les branches, disparaît dans le feuillage. La nuit, la
ment « officier d’une tâche n’est pas facile. Une communication négligée
haute valeur morale et peut entraîner la perte de nombreuses vies humaines,
intellectuelle. S’est distin-
Miroir - 22 août 1915
d’où pour eux, la plus grande responsabilité.
gué au cours des attaques du 17 avril à Reims et du 20
août 1917 devant Verdun. Sachant s’imposer à son 30 octobre :
personnel par son courage et ses connaissances tech- La batterie quitte la position pour se rendre à
niques, en a obtenu un excellent rendement et s’est fait Maulan près de Signy en Barrois (Meuse). Ils sont
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remarquer par la précision de ses tirs. ». Signé : Colo- reçus par le général de la 2 Division. Nettoyage du
matériel et repos.
nel Burnoust.
De nombreux camarades ont aussi reçu des félicita- Il n’aura pas été de longue durée.
tions pour leur courage et dévouement.
8 novembre : e
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« Le canonnier Chesneau Maurice, téléphoniste a La 3 et 4 Batterie remontent en direction de
fait preuve, le 14 août 1917, d’une très belle tenue au Verdun pour cantonner dans le bois de Nixeville.

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