Page 29 - L'INFIRMIERE LIBERALE MAGAZINE - EXTRAITS RELOOKAGE
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                 de mémoire, 400 euros et je verse environ 15 euros par mois pour le conserver en ligne », poursuit l’Idel. D’autres presta- taires se rémunèrent exclusive- ment par un forfait mensuel pou- vant aller jusqu’à 150 ou 200 euros en fonction de la for- mule retenue. Si vous payez uni- quement une facture initiale, le risque est de devoir revenir ensuite vers ledit prestataire pour apporter des modifications sur le site... Mais, la plupart du temps, recourir à une agence per- met d’obtenir un rendu visuel plus qualitatif, d’éviter le stress et le temps passé à la conception.
Référencement
et publicité
Cela peut même faciliter votre réfé- rencement par les moteurs de recherche, à savoir : figurer parmi les premiers résultats qui appa- raissent en réponse à la requête d’un internaute. La structure du site (pages peu lourdes à charger, navigation simple...), mais aussi les mises à jour régulières ou la pré- cision du vocabulaire utilisé (par rapport à celui qui pourrait figurer dans les requêtes) sont ici impor- tantes. « Avoir d’autres sites qui pointent vers le vôtre est égale- ment une façon d’améliorer votre référencement », observe Adrian Measures. Mais on flirte alors avec la publicité... à laquelle les infir- mières n’ont pas droit. Et l’on y sombre franchement si l’on paye une annonce pour faire figurer son site en tête des réponses.
Pour l’heure, estime Adrian Mea- sures, dont l’agence a déjà conseillé nombre de médecins, les professionnels de santé sont plus souvent timorés qu’aventu- riers en la matière : « En termes d’information, de messages de prévention, ils pourraient certai- nement faire beaucoup plus, estime-t-il, tout en restant par- faitement dans les clous imposés par leur code de déontologie. » E
Sandra Mignot
LA PRESCRIPTION
 DE L’ORDRE
L’Ordre national des infirmiers a élaboré en septembre 2015 une charte déontologique à l’intention des infirmières souhaitant mettre en ligne leur propre site Web.
Se fondant sur le Code de la santé publique, qui prohibe commerce, réclame et publicité, il recommande que seuls les nom, prénom, titres, diplômes, photo, adresse, numéro de téléphone, horaires d’activité, plan du quartier du cabinet, moyens d’accès et
de stationnement y figurent.
Les langues parlées et le numéro d’inscription à l’Ordre sont également utiles. Il rappelle que l’utilisation d’un pseudonyme dans l’exercice de la profession est interdite et que l’appellation du site doit correspondre
à l’identité de l’infirmier.
   Dans les textes
Lu au Journal officiel
Est publiée au JO du 6 octobre
la décision du 21 juillet 2017 de l’Union nationale des caisses d’Assurance maladie relative à la liste des actes
et prestations pris en charge par l’Assurance maladie, qui confirme l’inscription au chapitre II (soins spécialisés) de l’article (5 ter), relatif
à la séance à domicile, de surveillance clinique et de prévention pour un patient à la suite d’une hospitalisation pour épisode de décompensation d’une insuffisance cardiaque ou d’exacerbation d’une bronchopathie chronique obstructive (BPCO),
acte coté AMI 5,8, que nous avions évoqué dans notre numéro de juillet.
L’arrêté du 2 octobre 2017 définit les modalités de déclaration, notamment par les professionnels de santé, des cas d’intoxication humaine aux organismes chargés de la toxicovigilance.
Le décret n°2017-1418
du 29 septembre 2017 modifie
la composition des conseils régionaux et départementaux de l’Ordre
des médecins et de l’Ordre des chirurgiens-dentistes, ainsi que
le régime électoral des Ordres des professions de santé. Il aménage
des règles transitoires afin de garantir la mise en œuvre des nouvelles règles au titre des prochaines élections.
Véronique Veillon, juriste spécialisée en droit de la santé
   Vu à la NGAP
l Prescription des pansements
Un médecin généraliste qui a reçu la visite d’un DAM (délégué de l’Assurance
maladie) a été questionné sur sa réalisation des prescriptions de pansements effectués par les infirmières. Il a répondu que, lorsque la durée n’était pas évidente
à apprécier, il notait volontiers « jusqu’à cicatrisation complète ». Ce qui lui a permis d’apprendre que ce type de prescription n’était pas recevable par
la caisse. En effet, celle-ci s’appuie sur l’article 5, paragraphe c, des dispositions générales de la NGAP, stipulant que
les actes donnant lieu à remboursement par la caisse doivent avoir fait l’objet
« d’une prescription médicale écrite qualitative et quantitative ». Cette notion de quantitatif renvoie à un nombre,
une durée...mais pas illimitée. Attention au rejet de dossiers !
Marie-Claude Daydé, infirmière libérale
 L’infirmière libérale magazine • n° 341 • Novembre 2017 53
© Héloïse Chochois



























































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