Page 14 - MOBILITES MAGAZINE n°55

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en bref...en bref...en bref...
CES ÉQUIPEMENTIERS QUI PROFITERONT DU PASSAGE À L’ÉLECTRIQUE
Si le passage en force vers les véhicules électriques
à batteries constitue un désastre industriel (et bientôt social) pour les constructeurs motoristes et les spécialistes associés (souvenez-vous des fermetures de fonderies en France en 2021), il est des équipementiers « de l’ancien monde » qui se font une joie de faire partie « du nouveau monde ». Parmi les rares élus, Eberspächer. Le spécialiste
de la thermique moteur
et habitacle, comme Valeo, adapte ses gammes de produits pour les véhicules électriques à batteries. Contrôle thermique des chargeurs, moteurs et batteries, nouvelles unités
de chauffage et climatisation par pompes à chaleur, autant d’équipements de nouvelle génération à fournir.
BATTERIES OU PILE
À COMBUSTIBLE ?
Echanges vifs entre les représentants de Akasol,
le fournisseur allemand de batteries de traction, à l’issue de la présentation de Van Hool qui faisait la promotion
de l’option pile à combustible
à hydrogène. La question mérite d’être posée : est-ce que les progrès des densités énergétiques des batteries assureront un gain d’autonomie suffisant pour se passer de la pile à combustible ? Sachant que celle-ci fait également
des progrès en terme de durée de vie, facilité d’exploitation
et compacité la question est loin d’être tranchée à ce jour. Plus que jamais de rigoureuses approches techniques, opérationnelles, environnementales, placées dans une perspective à long terme s’imposent.
les passagers. Et le conducteur ap- préciera vraiment le poste de conduite, avec quelques trouvailles d’ergonomie au niveau de la com- mande des portes. Mais il pestera contre des temporisations très lentes faisant perdre un temps pré- cieux lors de chaque redémarrage après un arrêt. Son ergonomie est à la fois originale et très réussie, à un loupé près concernant l’angle mort au montant avant gauche créé par le rétroviseur, un pro- blème partagé par le Solaris Urbino 18 Electrique. Le choix laissé quant aux options de prises de charge est appréciable pour les opérateurs devant jongler avec différentes im- plantations. Bien que nouvelle- ment présenté, le MAN Lion’s City 18E connaîtra en juin 2022 de subs- tantielles modifications avec l’ap- parition d’une unité de chauffage et climatisation à pompe à chaleur fonctionnant au gaz R744a (alias gaz carbonique).
Déception relative à la vue du Ebusco : la firme hollandaise tra- vaillant toujours avec le constructeur Chinois Golden Dragon, est venue avec le modèle 2.2 et non son dernier-né le 3.0 à carrosserie com- posite. Ceci s’explique par le fait que seule la version 2.2 est dispo-
nible en articulé 18 m. Le style in- térieur n’est pas sans rappeler le compatriote BYD avec des mon- tants épais et des vitrages relati- vement petits. L’habitacle dénote d’une certaine ancienneté de conception mais d’autres points sont bien pensés comme la rapidité d’ouverture et fermeture des portes, l’aménagement des porte-bagages ou bien les sièges sans trépieds et le couloir central très large. Bref : il souffle le chaud et le froid en termes d’aménagement intérieur. Autre singularité, très batave ou nord-européenne : la porte unique à l’avant conjuguée à la double porte unique dans l’élément pous- seur ce qui en fait le seul 3 portes du plateau. La firme Ebusco a désormais une présence officielle en France avec une équipe com- merciale dédiée basé à Paris. Seule innovation marquante, la présence de caméras de rétrovision Orlaco Mirroreye. On a particulièrement apprécié les lignes de collimatage donnant les repères de point pivot et de gabarit hors-tout. Avec l’Irizar eMobility ie Bus 18 m c’est le seul véhicule du plateau à être ainsi équipé.
Le Volvo 7900 EA de 18,5 m est
une nouvelle variante d’un modèle u
14 - MOBILITÉS MAGAZINE 55 - JANVIER 2022