Page 56 - MOBILITES MAGAZINE n°55

Opérateurs & réseaux
Au fil des stands
Quand vélo et transports publics doivent faire bon ménage
Les micromobilités, et le vélo en particulier, tiennent désormais une place non négligeable dans les préoccupations des autorités or- ganisatrices des transports. Agir Transports ne s’y est pas trompé (le nombre d’exposants dans ce secteur étant d’ailleurs lui aussi en augmentation) qui a organisé dans le cadre de ses Journées une conférence destinée à mettre en lumière l’intermodalité entre les deux modes. Un débat animé par
Otokar misait sur sa gamme GNV.
La navette
autonome Antoine Coué, de Vélo et Terri-
Lohr.
toires, et Julien Manniez, directeur de la SPL Agence Ecomobilité Sa- voie Mont-Blanc.
En préambule, les deux interve- nants se sont, bien entendu, d’abord félicités des évolutions ré- glementaires apparues l’an passé. En effet, depuis mars 2021, l’emport de vélos fait partie des obligations d’emport dans les trains français, à raison de 8 emplacements dans les trains nationaux, 2 % des places assises dans les TER et 1 % sur le réseau francilien. Par ailleurs, depuis juillet 2021, 5 vélos doivent être emportés dans chaque autocar effectuant un service de transport régulier. Enfin, en juillet dernier, un décret a réglementé le sta- tionnement sécurisé (des vélos, NDLR.) en gare. L’objectif de ce texte étant de pourvoir 1133 des gares hexagonales de quelque 76 000 places de stationnement, contre 42 000 aujourd’hui.
Le minibus City 23 de Dietrich Vehicules.
56 - MOBILITÉS MAGAZINE 55 - JANVIER 2022
Un Renault
spécialement
conçu pour le
transport des
PMR. responsables de réseaux présents
Face à ces avancées, les deux in- tervenants ont tenu à rappeler aux
que la question à poser consiste à faire la part des choses entre l’em- port et le stationnement des vélos. « L’emport ne peut pas être la so- lution systématique pour les usa- gers », ont-ils expliqué, sous en- tendant que les AO devaient mettre l’accent sur l’intermodalité