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Guillaume Ficat-Andrieu
faut aussi inclure la mobilité par- tagée comme le covoiturage », rappelle Guillaume Ficat-Andrieu de chez Systra - qui a travaillé, sur la refonte des mobilités urbaines de Toulouse, Lyon, Bordeaux ou Londres.
A la diversité des EDPM répond une pratique encore plus variée en termes de fréquence, distances et circonstances d’usage. Les tech- niques habituelles de comptage étant limitées aux véhicules ther- miques, le big data est maigre. C'est pourquoi plus d'une munici- palité inscrit au cahier des charges le libre-accès aux statistiques des prestataires de vélos et EDPM en location. Guillaume Ficat-Andrieu tempère : « Pas si simple, chaque opérateur établit ses données selon ce qui l'intéresse. l'angle commer- cial est très différent des open data dont aurait besoin une mé- tropole ».
22 % des Français, avaient au moins une fois eu recours à un EDPM, et que 11 % les utilisaient au moins une fois par mois. Quant au type d'EDPM favori, un usager sur deux opte pour la trottinette électrique de location. Monoroue, skate élec- trique etc. ne suivent que de très loin. « Tous vous expliquent qu'ils vont devenir le transport de de- main, ironise Thierry Meersman, directeur du salon du Vélo in Paris, mais le gyropode (alias Segway, la marque la plus connue, NDLR.), par exemple, n'a pas percé en rai- son de son prix : il se cantonne aux sociétés d'événementiel ou aux mairies qui veulent montrer aux touristes leur centre historique ; j'ai rarement vu des flottes de plus de 10 unités. Quant à l'Ho- verboard, il n'a guère fait plaisir qu'aux nostalgiques de la série de films Retour vers le futur, qui l'avait inventé avant l'heure ! »
« Si l'on parle de micro-mobilité, il
MOBILITÉS MAGAZINE 43 - DÉCEMBRE 2020 - 23
Pascal Caré
Tant bien que mal, ces chiffres u