Page 50 - MOBILITES MAGAZINE N°43
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 Technologies & innovations
  1 Le poste de conduite est simple et efficace.
2 La rétrovision est complète.
3 Le bloc compteur affiche toutes les informations utiles pendant la conduite.
4 La caméra de recul apporte un véritable plus en manœuvre.
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 L'AVIS DU CONDUCTEUR
le style habituel des productions de la marque avec deux grands cadrans sur la partie haute, pour la vitesse et le régime moteur, et qui sont séparés par les témoins d’avertissement et l’afficheur de l’ordinateur de bord. Le bas regrou- pe 4 petits cadrans pour surveiller le niveau de carburant/AdBlue et la température du liquide de refroi- dissement ainsi que la pression des circuits d’air. La planche de bord regroupe la quasi-totalité des interrupteurs pour commander les différentes fonctions du véhicule telles que l’éclairage, la hauteur de suspension ou encore l’allumage des feux. La commande de la boite automatique est placée au bout de la planche à droite. Le volant regroupe les fonctions du régulateur de vitesse et les fonctions mains libres du téléphone ainsi que la gestion du système audio.
Le conducteur bénéficie d’un rideau pare-soleil électrique ainsi qu’un astucieux, mais pourtant très simple,
 Dès l’installation au volant du MAN Lion’s Intercity, on remarque que la position de conduite est agréable grâce aux multiples réglages du siège conducteur Grammer Pro. Les accoudoirs de chaque côté de celui-ci améliorent le confort sur les longs trajets.
La visibilité est très bonne vers l’avant et sur les côtés grâce à une large découpe vitrée de la porte passager et aux rétroviseurs à plusieurs glaces de chaque côté du parebrise. À noter que les rétroviseurs principaux sont à réglage électrique. Pour la vision vers l’arrière lors des manœuvres, le véhicule d’essai intègre une caméra de recul dont l’affichage se fait sur le poste autoradio au format double din. Ce dernier propose en autre la radio, le GPS et les fonctions mains libres pour le téléphone, qui se connectera en Bluetooth. Des prises 12V sont disponibles également sur la planche de bord. Les commandes déportées de la radio sur le côté gauche du volant permettent d’ajuster les réglages tout en gardant ses mains sur celui-ci. Le côté droit du volant accueille les commandes du régulateur de vitesse.
Comme souvent, on regrettera l’emplacement du chronotachygraphe placé trop bas sur la console pour assurer une lecture facile pendant la conduite.
Sur la route, l’Intercity s’est montré particulièrement habile dans les manœuvres sur cette version 12,3 avec un empattement de 6 m. La direction est douce et précise. L’association de la boite automatique ZF à 6 rapports avec le nouveau moteur D15 de 280 ch est pertinente, le fonctionnement de l’ensemble est souple et sans accoups. La puissance du moteur peut se montrer un peu juste à l’usage, si elle convient parfaitement sur le plat, les côtes mettent en revanche l’accent sur une puissance un peu limitée. La version 330 ch sera à privilégier, en particulier pour les versions 13,05 m (R61) et 13,25 m (R62) légèrement plus lourdes.
La conduite est fluide, les différentes commandes du véhicule sont idéalement placées et l’instrumentation présente l’essentiel des informations au conducteur. La commande du ralentisseur à impulsion demande toujours quelques minutes d’adaptation lorsque l’on a l’habitude de conduire des véhicules avec une commande traditionnelle, mais à l’usage, elle est agréable et efficace.
50 - MOBILITÉS MAGAZINE 43 - DÉCEMBRE 2020
 
















































































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