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Technologies & innovations
aux origines de la loi
ports qui seraient intrasèquement plus efficaces. (...) Le développe- ment des transports en commun apparaît ainsi plus efficace que la voiture individuelle. Troisième volet, ce sont des outils de transport moins émissifs. Après, évidem- ment, cela ne se décline pas de la même façon entre fret et voya- geurs, ou selon les types de véhi- cules. Cela ne vous surprendra pas : nous sommes plus avancés aujourd'hui sur la voiture particulière électrique que sur le bus. A partir de là, il s'agit de tracer des chemins à court, moyen et long termes dans ces documents de program- mation. Après, il y a la vision poli- tique qui s'exprime. Dans le Plan climat, adopté par le gouvernement au mois de juillet 2017, quand on « dit pas de véhicule thermique pour les voitures particulières à partir de 2040 », [on] devra être zéro émission en matière de Co2. Sur le sujet des bus et cars, il ne s'agit pas d'en réduire l'usage, mais bien effectivement d'agir sur l'outil. Les Euro vI sont moins émis- sifs en terme de polluants atmo-
sphériques que leurs ancêtres. Il s'agit de poursuivre ce progrès. Et ce que nous voyons, c'est que se développent plusieurs technologies aux avantages différents, sachant que certaines ne sont pas com- plètement matures. Il y a ainsi les autobus hybrides, mais à plus court terme c'est le gaz naturel. Il a l'in- térêt par rapport à un bus ther- mique équivalent d'émettre 5 à 15% de moins de Co2 pour le même service, et pas du tout de particules(1). Il pourrait même être encore plus performant en terme de Co2 si on inclut du biogaz(2). Un axe qu'on voit arriver à moyen terme, voire très proche pour le bus urbain, c'est l'électrique. En terme de particules et d'oxydes d'azote, il n'en génère pas( 3). Il est aussi intéresssant pour le Co2. Pour les obligations introduites par la loi de transition énergétique, c'est une approche que l'on veut technologiquement neutre, à terme. Aujourd'hui nous ciblons certaines technologies, mais c'est aussi pour ça que certains bus, utilisant des biocarburants renou-
Le bio-GNV, nous en aidons la production via les aides à la méthanisation.
1 Ce point est dernièrement sujet à caution. Une polémique apparaît sur la quantité de particules, et surtout sur la taille de celles émises par les moteurs GNV à allumage commandé.
2 Lire biométhane. Le biogaz étant la
« matière première » qui sert à produire le biométhane qui, lui est injectable dans les réseaux de gaz et exploitable dans les moteurs GNV.
3 Tout dépend de l'approvisionnement électrique.
velables comme le ED95, sont aussi comptés comme véhicules à faibles émissions. Après, avec le Groupement des autorités respon- sables de transport (Gart, ndlr) et nos collègues de la Direction gé- nérale des Infrastructures, des Transports et de la Mer vient la question des autocars. Aujourd'hui, et cela ne préjuge pas de ce qu'il en sera dans dix ans, ces éléments alternatifs, en particulier l'électrique, sont beaucoup plus opérationnels pour les trajets courte distance. C'est pour ça que la loi de transition énergétique pour la croissance verte fixe cette obligation pour le
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