Page 51 - MOBILITES MAGAZINE N°11

PRISE EN MAINS / MAN Lion’s Coach 2018 4x2 t
porte-bagages. Sans parler d'une ambiance intérieure agréable et lumineuse. Comme pour le Neoplan Tourliner, les habillages extérieurs masquent les surfaces vitrées au premier rang. Pour regarder le paysage et avoir de la lumière, il faut donc aller au troisième rang. Autre petit reproche : le garde corps ne permet pas de glisser les pointes de pieds ce qui peut être pénalisant au premier rang, si le
pas de siège est en « maxi capa-
cité ». L'emmarchement avant est excellent, mais l'arrière est traître, avec un évidement empiétant par- tiellement dans le couloir et des marches escarpées. Pour les pas- sagers, le dernier rang ne sera pas une punition : garde au toit, habitabilité et luminosité sont pré- servés malgré le retour des mon- tants de custodes. En outre, l'in- sonorisation est bonne, tandis que l'isolation aux vibrations est fran- chement excellente. Seul le ra- lentisseur et le claquement des changements de rapports se feront entendre. Le moteur aussi, mais uniquement si le conducteur à le pied (très) lourd. La suspension brille par son excellent compromis entre confort et contrôle des phé- nomènes de roulis et tangage. Un véhicule à l'habitacle agréable, qui présente bien, une homogénéité
3
2
4
65
5
67 certaine, et une offre qui répond (enfin!) aux demandes des clients français : MAN tient là un atout dans la lutte qui l'oppose au nou- veau Mercedes-Benz Tourismo
89
RHD.
On attend, avec impatience, de découvrir le MAN Lion's Coach C avec la boîte ZF TraXon, et voir si elle peut rivaliser avec l'excellen- tissime boîte Daimler PowerShift3. Aux commerciaux et à l'après- vente de plaider leur cause pour emporter la décision du client. z
TEXTE : JEAN-PHILIPPE PASTRE
MOBiLiTés MAgAziNe 11 - JANviER 2018 - 51