Page 18 - MOBILITES MAGAZINE N°17

Opérateurs & réseaux
RÉSEAU/ Lia
Le Havre : des transports pu
Grâce à un service de transport à la demande nocturne, le réseau urbain du Havre fonctionne 24h/24, sept jours sur sept. Pour cela, Transdev - l’opérateur du réseau LiA - a passé des contrats avec des artisans taxis. Avec des véhicules 9 places, ces derniers groupent les déplacements des noctambules, mais aussi de personnes actives.
Au Havre, le réseau LiA pro- pose depuis le 1er juin der- nier un service de transport
à la demande (TAD) nocturne des- tiné aux personnes qui se déplacent la nuit. De 0h30 à 5h (6h30 le di- manche), des taxis prennent le relais des bus et des rames du tramway avec des véhicules 9 places.
« Nous mobilisons entre trois et cinq taxis selon les jours et les heures. Ce sont des volontaires qui ont l’habitude de travailler la nuit », explique Sylvain Picard, directeur de la Compagnie des transports de la porte océane (CTPO), une fi- liale de Transdev. Pour cela, ils ont passé un contrat avec le trans- porteur qui en échange de leur prestation les rémunère à l’heure.
700 000€ de coût de fonctionnement
« Si la demande est faible, nous payons le même prix. Nous “ache- tons” leur disponibilité ». Soit une facture d’environ 700 000€ par an. « Ce n’est pas excessif par rap- port à un TAD classique. De plus, cela permet d’avoir un réseau qui fonctionne 24h/24 répondant à des besoins de déplacement pour les- quels nous n’avions pas de solution
en transport collectif ».
Si ce service nocturne s’adresse à tous, il cible plus particulièrement les étudiants et les personnes ac- tives (boulangers, personnel de restauration et hospitalier...) finis- sant tard ou commençant tôt leur journée de travail. « Nous sommes partis sur une offre un peu plus forte entre minuit et deux heures, mais nous ne nous interdisons pas de la modifier en fonction de la demande qui va s’exprimer ».
Réservation minimum :
30 min à l’avance
Ce nouveau service de transport public (accessible au prix d’un billet de bus) a été déployé dans les huit communes les plus denses de l’agglomération qui en compte 17. L’objectif : ne pas imposer des trajets trop longs aux taxis.
Les clients doivent réserver leur
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