Page 33 - MOBILITES MAGAZINE N°13
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                  Politique & institutions
isons rail-aéroport
du Sud-Loire (200 entreprises, dont Airbus et près de 8000 emplois), et qu’il dispose d’un raccordement ferroviaire avec la ligne Nantes- Sainte-Pazanne-Pornic/Saint-Gilles- Croix-de-Vie. un raccordement qui n’est autre que le tracé initial de la ligne de Sainte-Pazanne, dévié pour la construction de l‘aéroport ! Après modernisation et électrifi- cation de la ligne, la réactivation
de l’embranchement, qui passe à 150 m de l’aérogare, créerait une relation rail-aéroport qui desser- virait l’ile de Nantes en cours de ré-urbanisation. S’ajouterait, tout en libérant des sillons en gare de Nantes, le « branchement » vers l’aéroport de relations TER de La Rochelle, La Roche-sur-yon, Sau- mur, Angers et Châteaubriant. Puisqu’un ensemble de raccorde-
ments situés à l’est de la gare permettent des itinéraires directs avec ces lignes via l’ile de Nantes. Et le prolongement jusqu’à l’aéro- port de relations Rennes-Nantes concrétiserait les complémentarités aéroportuaires souhaitées par le Premier ministre à l’annonce de l’abandon de Notre-Dame-des- Landes.z
Michel chlastacz
L’Ouest plaide pour son développement économique
  L’aéroport de Notre-Dame- des-Landes a fait une victime inattendue : le rapport Duron.
Du moins dans ce qu’il disait pour la Bretagne. L’affaire aurait été conclue par Emmanuel Macron, d’après Ouest-France, dans l’avion qui le ramenait de Corse le 7 février. interpellé par Richard Fer- rand, élu du Finistère et président des députés LREM à l’Assemblée, le président de la République a confirmé que « le rapport Duron n’est plus d’actualité pour ce qui
concerne l’Ouest ». Celui-ci pré- conisait d’attendre 2038 pour étu- dier le prolongement de la ligne de train à grande vitesse, au-delà de Rennes. Les Bretons peuvent donc à nouveau y croire pour plus tôt que cela, et ce grâce à l’abandon de Notre-Dame-des-Landes. Mais au-delà de cette décision, quelles possibilités nouvelles s’ou- vrent pour l’Ouest, la négociation des « compensations » que l’Etat va lui accorder ? Et combien peu- vent coûter à l’Etat, si l’on peut
parler ainsi, les 730 millions d’éco- nomies qu’il a réalisées en ne construisant pas Notre-Dame-des- Landes ? un chiffre de 730 millions d’euros, donné par les trois experts indépendants qui ont rendu leur rapport en vue de la décision du gouvernement.
Des réponses
« exemplaires » autour de l’aéroport actuel
un délai a été fixé. Elisabeth Borne, ministre chargée des transports,
elisabeth borne, ministre chargée
des transports, va proposer des compensations à l’ouest de la France pour l’abandon de Notre-Dame-des-Landes. Celui-ci lui réclame d’autres transports, mais lui parle aussi d’enseignement supérieur et de fibre optique.
MobiLitéS MAgAziNe 13 - MARS 2018 - 33
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© RéGiON PAyS DE LA LOiRE OuEST MéDiAS
















































































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