Page 43 - MOBILITES MAGAZINE n°39
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                  Technologies & innovations
       des flux logistiques et des four- nisseurs en amont ! Eric Baleviez témoigne « On a des véhicules qui sont restés 1 à 2 mois bloqués par la Covid-19 : à l'usine ou sur les centres de livraisons. Le pro- blème du respect des gestes bar- rières, des distances inter-person- nelles, est toujours entier lorsque l'on doit faire ces réceptions avec parfois huit prestataires extérieurs (billettique, systèmes SAE, SIV, etc) ». Cela sans compter la pénurie de convoyeurs... L'attention d'Evo- Bus France est monopolisée par la livraison des 80 Mercedes-Benz Citaro Hybrid de gabarit standard 12 m pour la RTM. « La dernière commande de la RTM en moteur Diesel », confie Eric Baleviez. Le Sud est ainsi en vedette chez Evo- Bus France, sachant qu'il reste en- core à livrer des lots de Mercedes- Benz Citaro Hybrid pour Keolis Aix- en-Provence. Eric Baleviez se féli- cite aussi des débuts commerciaux de la nouvelle gamme Sprinter : « Les Sprinter City font un carton ! On essaye toujours d'en avoir en stock, mais c'est quasiment im-
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L'Isuzu Bus Novociti LiFe connaît un honorable succès en 2020 pour un véhicule de niche. FCC, l'importateur de la marque, attend désormais la version Volt électrique, actuellement en phase de tests clientèle à Monaco.
UN MIX ÉNERGÉTIQUE EN MOUVEMENT
Damien Thomine, directeur cars et bus Scania France
si de nombreuses nouveautés ou évolutions en autobus électriques sont annoncées pour 2021 (indcar, isuzu bus, Karsan, Man, Mercedes- benz, Rampini, scania, etc), le marché de l'autobus urbain pourrait ne pas être aussi univoque que ne le souhaite notre administration (cf loi de transition énergétique pour la croissance verte, loi d'orientation des mobilités). Déjà, l'architecture des autobus électrique n'est pas aussi figée que certains voudraient le faire croire : solaris bus ou Hess en ap- portent de cinglantes démonstrations avec leurs trolleybus iMC commandés ou en livraisons pour saint-Etienne ou Lyon. nombreux sont les interlocuteurs qui notent aussi un regain d'intérêt autour du gnV, surtout s'il est associé à des modules d'hybridation légère. nos in- terlocuteurs chez Man, Mercedes-benz et scania notent également que les opérateurs et élus prennent conscience que l'électrique ne s'improvise pas. « L'analyse de ce que veut faire le client est cruciale », confie Damien thomine pour scania France. surtout qu'il faut intégrer le temps long, et envisager le vieillissement des batteries, donc la perte d'autonomie. tout un travail en amont, que ce soit en exploitation, in- génierie foncière ou électrique, doit impérativement être conduit si on ne veut pas finir « les doigts dans la prise ». Eric baleviez, pour le Mer- cedes-benz eCitaro, évoque la grande variété de critères à prendre en compte, incluant bien sûr la charge utile, la charge aux essieux ou l'in- ter-opérabilité entre véhicules et infrastructures de recharge. Des sujets sur lesquels la négligence de certains réseaux, pressés par les politiques, a conduit à de cruelles déconvenues. Des exploitants commencent à découvrir les inconvénients des « systèmes propriétaires » pour les in- frastructures de recharge. D'où le déploiement en France d'équipes pour faire ces simulations. L'électrique devrait également devenir un relais pour la croissance des services de télé-diagnostic (c'est déjà le cas chez solaris bus ou safra) ou de maintenance prédictive (notamment chez Man avec Rio ou Mercedes-benz avec omniPluson). Plus surprenant encore, Frantz Perre de Man trucks & bus France, signale que « les élus commencent à entendre le discours sur le respect envi- ronnemental d'un moteur Euro VI alimenté au biogazole ou au HVO ». Effet durable ou anticipation de la chute des recettes du Versement mobilité ?
  MobiLités MagazinE 39 - JUILLET/AoûT 2020 - 43
© PASCAL GUIRAUD


























































































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