Page 50 - Voyages & Groupe N°3
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lis, via les professionnels du tou- risme et en direct. « Nous avons aussi développé des o res thé- matiques, à l’exemple de la ran- donnée, et nous nous sommes positionnés sur du tourisme d’af- faires (un club a aires a été créé, ndlr) et sportif », ajoute Cécile Chartier, précisant que l’o re groupes est en ligne.
« L’idée de mettre en place des o ces de tourisme de pôle est intéressante car il y a nécessité de se regrouper, l’objectif est de promouvoir (et défendre) un ter- ritoire plus vaste, plus porteur », nous con aient certains d’entre eux lors de leur workshop annuel (réservé à la presse), qui s’est tenu à Paris n février. « Il s’agit d’être dans une logique de destination touristique dans la- quelle s’inscrit l’ensemble des acteurs sur un projet », ajou- taient-t-ils. A l’exemple - juste- ment - de « Destination Granville Terre et mer », créé en janvier 2016 sous statut EPCI (Etablis- sement public de coopération intercommunale), suite au re- groupement des o ces de tou-
risme de Carolles, Jullouville, Saint-Pair-sur-Mer, La Haye-Pes- nel, Granville, Donville-les-Bains et Bréhal. La structure, qui a pour objectif d’obtenir le classement en « catégorie 1 », a mis en place un nouveau site internet, premier commun à toute l’intercommu- nalité.
Avec l’entrée en vigueur de la loi NOTRe, soit le 1er janvier dernier, les regroupements et les fusions se sont accélérés. « C’est encore trop tôt pour établir une carto- graphie exacte des o ces de tou- risme à la suite des regroupe- ments, indique cependant O ces de Tourisme de France. De nom- breuses décisions relatives aux o ces de tourisme ne sont pas encore prises compte tenu des dérogations loi montagne ou des fusions EPCI. On peut néanmoins estimer aux termes des fusions, et sous toutes réserves, que le nombre d’o ces de tourisme se situera autour de 1500 contre 2270 au 1er janvier 2016 ». Ces « nouveaux » o ces de tourisme « ont plébiscité le statut de Société Publique Locale, SPL, ou d’EPCI,
même si l’association résiste », ajoute la fédération. Qui sont ces « nouveaux » OT ? Des exemples parmi d’autres.
Nouvelles structures, nouveaux noms
En mars 2011, l’o ce de tourisme Dinan - Pays de Rance est devenu l’o ce de tourisme Dinan - Vallée de la Rance. En mai 2017, un nouveau nom devrait voir le jour « car loi NOTRe oblige, Dinan est devenue une agglomération re- groupant 65 communes, et l’o ce de tourisme a fusionné avec cinq autres structures dont Fréhel. Ces dernières ont été transformées en bureaux d’information », an- nonce Dominique Le Thérisien, directeur. Une nouvelle entité, qui entend bien poursuivre la commercialisation sur le marché groupes (entre 800 et 900 auto- cars sont reçus chaque année !). « Et encore plus avec l’intégration des cinq autres o ces de tourisme, à travers une o re plus éto ée, plus large, plus diversi ée », pour- suit-il. A découvrir plus en détails à partir d’octobre prochain... Se- lon la Fédération des o ces de tourisme de Bretagne (OTB), « sur 23 stations classées en Bretagne en 2016, seules sept communes ont choisi de garder un o ce de tourisme distinct en 2017 (Perros
Le Pays Basque est devenu une agglo XXL
Ils l’ont rêvé, ils l’ont fait ! Pro tant de la loi NOTRe, des parlementaires des Pyrénées- Atlantiques avaient émis l’idée d’un « super-conseil d’agglomération » - une première en France - regroupant 158 communes et 291 000 Basques. En gros, la moitié du département. Depuis le 1er janvier dernier, dix intercommunalités ont fusionné et ont donné naissance à une agglo XXL : la « communauté d’agglomération du Pays Basque » (CAPB). Elle prend la compétence tourisme. Avec désormais sous un même béret : les zones touristiques de la côte (Biarritz, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz), d’étroites vallées de montagne ainsi que des villages comme Sare ou Espelette.
50 - VOYAGES & GROUPE 03 - AvRil 2017
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