Page 31 - MOBILITES MAGAZINE n°56
P. 31

 Politiques & institutions
           avec la SNCF courre jusqu’en 2025. Mais d’ores et déjà, nous allons entrer en négociation prochaine- ment pour arriver à envisager la suivante pour une période la plus longue possible, en principe jusqu’en 2032.
: Railcoop envisage de reprendre des lignes
abandonnées par la SNCF. Avec son siège installé dans votre Région, quelles sont vos relations ?
J-LG : nous ne sommes pas partie prenante de leur projet. Nous ne participons pas à leur capital et nous comprenons les réticences des syndicats cheminots par rap- port à leurs initiatives.
:Oùenestle projet de ligne TGV entre
Montpellier et Perpignan ?
J-LG : le dossier avance pour la ligne Montpellier-Perpignan. La procédure préalable d’enquête est en cours depuis le 14 décembre jusqu’au 27 janvier. Nous imaginons qu’elle débouchera sur une Décla- ration d’Utilité Publique l’année prochaine. L’accord de financement que nous avons conclu montre la
détermination de l’ensemble des partenaires en sa faveur. L’Etat contribuera à hauteur de 40 %, l’Europe à 20 %, car ce tronçon s’intègre dans la continuité de la grande vitesse, entre la France et l’Espagne. Pour le reste du finan- cement, notre Région en prendra 40 % aux côtés des autres collec- tivités territoriales, départements et communautés d’agglomération. Cela fait aussi partie de la visite du Premier Ministre, le 22 janvier, à Narbonne.
: Et Bordeaux- Tarbes ?
J-LG : la situation est moins avancée et on attend encore les arbitrages pour le financement. Mais que ce soit pour l’une ou pour l’autre Ligne à Grande Vitesse, notre souhaitons que ces nouvelles lignes soient mixtes et qu’elles puissent accueillir des trains de voyageurs et des trains de fret. Par exemple, pour la ligne littorale méditerranéenne classique est submersible et pour la fiabilité des autoroutes ferro- viaires fret que nous sommes en train de créer, il est indispensable que ces nouvelles lignes puissent être ouvertes au fret.
: Concernant
le retour des trains de nuit,
la Région nourrit-elle
de nouveaux projets ?
J-LG : nous avons été partie prenante de la réouverture du train de nuit entre Paris et Tarbes, il y a un mois. Nous poursuivons un projet pour un autre train de nuit tri-branches, au départ de Paris jusqu’à Cler- mont-Ferrand. Ensuite, une partie se dirigerait vers Aurillac, une autre vers Béziers et la 3e vers Nîmes.
: Quelle est votre position sur la constitution
de Réseaux Express Métropolitains en Occitanie ? J-LG : deux métropoles seraient concernées par un Réseau Express Métropolitain : Toulouse et Mont- pellier. C’est un sujet qui doit as- socier l’ensemble des parties : les communes et les métropoles, les départements et la Région mais aussi l’Etat, comme en région pa- risienne. Car se posent les questions des infrastructures, autoroutes et voies ferrées en particulier. Or, sur ce dernier point, nous constatons encore l’absence de l’Etat.
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER
Mobilités
magazine
 Mobilités
magazine
 Mobilités
magazine
 Mobilités
magazine
 Mobilités
magazine
MOBILITÉS MAGAZINE 56 - FÉVRIER 2022 - 31





































































   29   30   31   32   33