Page 17 - MOBILITES MAGAZINE N°51
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  : la concurrence arrive à Lyon
 le constructeur Bombardier. Reste la question des Trains d’Equilibre du Territoire. Après l’échec de la mise en concurrence sur les lignes Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux, et alors que le gouvernement de- vrait relancer une nouvelle procé- dure, seule à ce jour Railcoop an- nonce la réouverture de la ligne Bordeaux-Lyon au printemps pro- chain et Lyon-Thionville l’année suivante.
Le sauvetage
des petites lignes
Sur les 4 000 kilomètres du réseau ferré de la Région Auvergne- Rhône-Alpes, 1300 kilomètres font partie des «lignes de desserte fine du territoire ». Pour rattraper le re- tard accumulé au fil des années et pour la régénération des voies. L’Etat est passé d’un budget de un milliard d’euros par an à 2,8Mds€ par an. Pour sa part, «Auvergne- Rhône-Alpes accapare plus de 400M€ », précise Thomas Allary. De son côté, pour la période 2015- 2020, la Région a engagé 260 M€. Pour les années 2021 et 2022, ce sont 230 millions d’euros qui seront investis par la Région et l’Etat. En- core insuffisant cependant pour Thomas Allary, qui préconise un partenariat entre les Régions et l’Etat, pour accélérer l’amélioration de ce réseau des lignes fines du territoire...
Malgré la crise sanitaire,
les travaux avancent
Si le processus d’ouverture à la concurrence a été quelque peu contrarié par la situation sanitaire, celle-ci n’a eu que peu d’impact pour ce qui concerne les travaux
en cours conduits par SNCF Réseau. C’est notamment le cas de l’Etoile Ferroviaire Lyonnaise, un projet multipartenarial de 310 M€ pré- senté par le Préfet en ce printemps. Son premier volet consiste à ren- forcer le réseau d’ici 2025. « La gare de Lyon Part-Dieu sera bien au rendez-vous en 2024, et aupa- ravant la voie L sera livrée », confirme Thomas Allary.
Déjà, les premiers résultats sont encourageants. « A Lyon Part-Dieu,
N TER Aura
N TGVetposteà Lyon Perrache
le nombre de trains en retard de moins de cinq minutes est passé de 78% en 2018, à 82% en 2019 et à 86% en 2020. A Lyon-Per- rache, ces chiffres sont respecti- vement de 82%, de 86% et de 88% », précise Thomas Allary. Ensuite, il s’agira de penser le ré- seau de demain, à l’horizon 2040, et à comment faire évoluer l’in- frastructure en fonction de la crois- sance des services. z
JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER
 MOBILITÉS MAGAZINE 51 - SEPTEMBRE 2021 - 17
 



















































































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