Page 149 - Le renouvellement d’un quartier délaissé

Le renouvellement d’un quartier délaissé

Caractérisation des peuplements marins à Essaouira :

La protection des ressources biologiques passe nécessairement par
une meilleure connaissance des espèces et une meilleure
compréhension de leur fonctionnement. Les recherches dans ce
sens sont de plus en plus intenses; cependant, si l'accès aux espèces Traitement personnel de l’auteur
et aux écosystèmes terrestres est relativement aisé, les recherches
sur la biodiversité marine posent pour la préservation des espèces et
des écosystèmes marins un défi considérable, surtout que les
difficultés pour mener ces recherches n'ont d'égales que l'immensité
du milieu lui même, la complexité des facteurs et des lois qui
régissent son fonctionnement et la difficulté d'accès à ses espèces
et à ses écosystèmes. Il en résulte qu'à l'exception de destructions
massives et spectaculaires, il est extrêmement difficile d'y évaluer
l'ampleur des effets de la pollution, de l'exploitation, de l'urbanisme,
du tourisme, etc.

De plus, ses eaux sont très fertiles puisque situées dans des zones
d'Upwelling (remontées d'eaux froides profondes riches en sels nutritifs)
et ses côtes, en tant que chemin de migration pour de nombreuses
espèces d'intérêt écologique et économique (Thon, Mammifères marins,
etc.) imposent à notre pays un rôle plus important et plus déterminant
que la simple protection de sa faune marine nationale; car, il s'agit
également et évidemment de la préservation d'un patrimoine faunistique
international.

La faune zooplanctonique marine du Maroc, il l'état actuel des
recensements, est bien plus riche et plus diversifiée (161.79%) que celle
de toute la Méditerranée. Elle est essentiellement constituée
d'arthropodes (691 espèces, soit 65% du total de ce groupe), en
particulier des crustacés, même très largement dominés par les
copépodes.

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