Page 150 - Le renouvellement d’un quartier délaissé
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Le renouvellement d’un quartier délaissé
L’algoculture, valorisation de la biomasse algale de la ville d’Essaouira :
Alors que les algues marines constituent pour le monde un enjeu majeur de développement
économique, au Maroc, malgré ses 3.500 km de côtes et ses presque 600 espèces différentes, ce
secteur est très peu développé, reposant principalement sur l’exportation de la matière brute. Les
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potentialités sont pourtant immenses.
«Des sites importants au sud du Maroc n’ont jamais été explorés de manière scientifique, des études
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purement systématiques sur les richesses en phytoplancton n’ont pas encore été réalisées» .
Alimentation, santé, environnement, cosmétique… autant de domaines où les algues seraient de très
bons stimulants de la croissance économique.
Les microalgues sont de plus en plus demandées à l’échelle mondiale dans ces mêmes domaines,
mais aussi pour les biocarburants, les substituts alimentaires ou les pesticides chimiques. Un secteur
encore vierge où tout reste à faire donc, sachant que l’algoculture est écologique, nécessitant une faible
technicité et peu d’investissements, entre autres avantages, et qui pourrait bénéficier aux habitants des
zones côtières en manque de ressources économiques.
1 Noureddine Elmtili, professeur à l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan.
2 Noureddine Elmtili, professeur à l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan.
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