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LA MAIN CACHEE relatant les événements historiques du siècle passé, en les analysant
selon la perspective de la Torah et en m’inspirant de ce que nos
Sages nous ont enseigné à propos des mécanismes intrinsèques de
l’Histoire.
Il serait bien sûr présomptueux de prétendre connaître les
mécanismes par lesquels Hachem supervise les affaires humaines,
comme il est dit :
« De même que les Cieux sont élevés au-dessus de la terre, mes
Voies sont au-dessus de vos voies, et mes Pensées sont au-dessus
de vos pensées. » (Yéchayahou, 55:9)
Cependant, d’après le Rav Miller, il est possible de percevoir la
signification globale d’un événement.
Les plans de Hachem sont trop vastes pour que nous les
comprenions. Selon certains de nos Sages, lorsque Moché
demanda : « Laisse-moi connaître Tes voies » (Chemot
33:13), il obtint ce privilège. D’autres Sages affirment au
contraire que même Moché ne put accéder à ce savoir
(Berakhot 7a). Mais de manière générale, en suivant les
principes exposés par nos Sages, nous pouvons
entrapercevoir le plan global de la Providence (Réjouis-toi
dès ta jeunesse).
Hachem veut que nous tirions des leçons des événements qu’Il
fait advenir. Il ne souhaite pas que nous les considérions comme
étant le simple fruit du hasard. Et bien que nous soyons incapables
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de comprendre ce qui se passe « en coulisses », la Torah nous
apprend que rien n’advient de manière fortuite.
L’objectif de ce livre est de donner aux lecteurs une nouvelle
perspective (ou un regard plus aiguisé) qui leur permette d’observer
les événements à la lumière de la Torah. Un regard capable de
stimuler, permettre et encourager leur capacité à décrypter à la fois
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2 Parfois, plutôt que le terme général de hachga’ha, le terme de hachga’ha
klalit est employé pour les événements de nature globale et le terme de
hachga’ha pratit pour l’intervention de Hachem dans les plus petits
détails de nos vies individuelles.
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Extrait du discours prononcé par le Président Ronald Reagan lors du
Il existe deux termes communément employés pour désigner la foi : la
4 « National Prayer Breakfast », le 6 février 1986.
émouna (foi) et le bita’hon (la confiance). Le ‘Hazon Ich explique que la
émouna est théorique, alors que le bita’hon est concret. En d’autres
termes, le bita’hon est l’application concrète de la émouna. Lorsqu’une
personne est mise à l’épreuve et qu’elle exprime son bita’hon à travers la
confiance tranquille que tout est entre les Mains du Ciel, elle met en
acte sa émouna.
5 Traduction de « The ‘Hazon Ich » (Éditions Mesorah, Ltd., 1989),
p. 150.
6 Par exemple, le chapitre portant sur Pearl Harbor, « Le jour d’infamie »,
ainsi que celui portant sur le Titanic, « Une leçon Titanesque ».
7 Le Talmud (Pessa’him 50a) nous enseigne que l’une des différences
entre ce monde-ci et le monde futur est que nous avons aujourd’hui
deux bénédictions : l’une pour remercier Hachem pour le bien (hatov
ve’hamativ) et l’autre pour reconnaître Sa justice pour le mal (dayan
ha’emet). Or à l’avenir, il n’y aura plus qu’une seule bénédiction : celle où
nous remercierons Hachem pour le bien. J’ai entendu à ce sujet
l’illustration suivante : si aujourd’hui une personne est rescapée d’un
bateau qui est en train de couler, elle remercie Hachem de lui avoir
sauvé la vie. Or à l’avenir, cette personne ne remerciera pas Hachem de
l’avoir sauvée de la noyade, mais elle Lui sera reconnaissante de s’être
trouvée sur ce bateau ! Dans les temps futurs, nous aurons compris que
tout est pour le mieux, même lorsque les difficultés, les épreuves et les
situations effrayantes nous poussent à avoir besoin, d’abord et avant
tout, des Mains secourables de Hachem. Pré�ace
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