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LA MAIN CACHEE • Le Wright Flyer utilisait un moteur de 62 kg, délivrant
une puissance d’environ 12 ch. La transmission vers les
deux hélices bipales en bois était assurée par deux chaînes
de bicyclette. Son envergure était de 12 mètres, pour une taille
de 6 mètres et un poids de 274 kilos sans conducteur. À titre de
comparaison, un Boeing 747 fait 70 mètres de long, a une
envergure de 64 mètres et pèse 400 tonnes. Il contient 524
passagers, peut atteindre la vitesse de 965 km/h et parcourt une
distance de 13 500 km à une altitude de 13,7 km.
• Plusieurs personnes ont affirmé avoir réussi à faire voler
des engins motorisés avant les frères Wright, mais ces derniers
ont été les premiers à inventer un système de contrôle suivant
trois axes : l’axe de tangage, l’axe de roulis et l’axe de lacet. Ces
principes sont utilisés jusqu’à aujourd’hui dans la plupart des
avions modernes.
• Voici le souvenir le plus ancien de Wilbur Wright
concernant son intérêt pour l’aviation : « A la fin de l’automne
1878, notre père rentra un soir à la maison avec un objet
dissimulé derrière son dos. Avant que nous n’ayons pu voir de
quoi il s’agissait, il le lança en l’air. Mais au lieu de retomber par
terre comme nous nous y attendions, il se mit à voler à travers la
pièce jusqu’à ce qu’il heurte le plafond, où il resta un instant
avant de s’écraser au sol… C’était une légère structure en liège
et en bambou recouverte de papier, munie de deux hélices
orientées dans deux directions opposées par des bandes
élastiques en torsion. Ce jouet si fragile eût tôt fait de se briser
entre les mains des petits garçons que nous étions, mais je m’en
souviens encore. » (Extrait de lettres de Wilbur Wright).
• Réfléchissant à sa découverte une dizaine d’années plus
tard, Wilbur confia : « Après ces années d’expérience, je suis
stupéfait de l’audace dont nous avons fait preuve en nous
élançant dans les airs avec un nouvel engin que nous n’avions
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Or à ce moment-là, l’Arabe qui avait acheté l’âne était en train
de creuser le sable, lorsque sa pelle heurta un objet dur et
métallique. C’était un coffre. Il le déterra, l’ouvrit et ne put en
croire ses yeux. De l’or, des rubis et des diamants étincelaient sous
ses yeux. Il y avait là un trésor d’une valeur inestimable. Il était
définitivement à l’abri du besoin. Il chargea rapidement le précieux
rocher se détacha de la montagne, dévala la pente et le tua sur le
coffre sur le dos de l’âne et se prépara à partir. Mais soudain, un
coup.
L’âne resta immobile pendant un long moment. Finalement, ne
sachant que faire d’autre, il s’engagea sur le sentier qu’il avait pris
pendant des années avant d’être vendu à l’Arabe, et il arriva bientôt
devant la maison du Juif.
La femme fut la première à l’apercevoir. Lorsqu’elle ouvrit le
coffre et découvrit le trésor, elle manqua de s’évanouir. Incapable de
contenir son émotion, elle accourut vers son mari qui était en train
de lire les Téhilim avec ferveur.
« Un trésor » ! balbutia-t-elle. Un coffre empli de pierres
précieuses vient d’arriver devant notre porte !
Sans ciller, son mari répondit d’un ton laconique :
- Oui, et alors ? Si le Saint Alchikh a assuré que Hachem
prendrait soin de nous, pourquoi es-tu si surprise ? »
Il replongea la tête dans son sidour et poursuivit
imperturbablement sa lecture des Téhilim.
Un autre Juif vivant à Tsfat entendit parler de cette histoire. Il
avait également un âne lui permettant d’assurer ses revenus, et L ’imprudent défi du Cha�enger
s’imagina que si un Juif tout simple avait mérité une telle
récompense, il allait également tenter sa chance. Il décida donc de
vendre son âne et de passer toute la journée à étudier la Torah. Une
semaine passa, puis deux, puis plusieurs mois, mais aucun âne
chargé de pierres précieuses n’apparaissait à l’horizon.
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