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                 Au bout de douze mois, il [Neboukhadnetsar] marchait sur
                            le haut du palais royal de Babylone.

                  Le roi s’écria : “Cette Babylone, que j’ai édifiée… grâce à
                  ma formidable puissance et pour la gloire de ma majesté,
                                   n’est-elle pas grande ?”
                  Les mots n’étaient pas encore sortis de sa bouche… à ce

                 moment… Neboukhadnetsar [devint fou et]… fut retiré du
                  milieu des hommes, mangea de l’herbe comme les bœufs,
                 son corps fut humecté par la rosée du ciel, au point qu’il lui
                 poussa des poils pareils [aux plumes] des aigles et des ongles

                                comme des griffes d’oiseaux.

                                   (DANIEL 4:26-28, 30)




                La nouvelle de la capture de Saddam Hussein le 13 décembre
                2003 électrisa le monde. L’homme qui avait fait un pied de nez à
                l’Occident, assis sur la  deuxième plus importante réserve
                pétrolifère de la planète et ayant monté la quatrième plus grande
                armée du monde ; celui qui s’imaginait être une version réincarnée
                du grand conquérant babylonien ayant envahi le monde,
                Neboukhadnetsar, fut découvert tapi dans une fosse pas plus
                grande qu’un cercueil, hébété, désorienté, échevelé, ravalé au rang
                de bête.

                   Voilà ce qu’était devenu cet homme … la menace ayant
                persuadé des dizaines, si ce n’était des centaines de milliers
                d’individus à mourir pour la cause de sa dictature, ayant été glorifié   La guerre du Golfe
                dans tout son « royaume » au travers de nombreuses et imposantes
                statues à son effigie dans des postures héroïques, et ayant capitulé
                devant les troupes américaines, aussi faible qu’un agneau.






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