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LA MAIN CACHEE de la Panzerdivision (la Panzer Lehr et la 12th SS) d’être placés en événement à lui seul ne peut suffire à expliquer l’entrée en guerre des
États-Unis. Mais le fait est que, dès la fin de 1941, la guerre avec le
réserve dans le secteur de Caen [en Normandie], mais l’OKW [les
Japon semblait inévitable. Les Américains avaient réussi à déchiffrer le
quartiers généraux d’Hitler] ayant le contrôle sur ces bataillons, von
code secret des Japonais et interceptaient tous les messages que le Japon
Rundstedt dut demander la permission officielle. N’osant réveiller
envoyait à son ambassade située aux États-Unis. Que l’attaque de Pearl
Hitler, l’OKW refusa, et les deux formations qui auraient pu faire la
Harbor ait ou non été souhaitée et que ses signes précurseurs aient ou
différence le 6 juin, attendirent jusqu’à 16 h cette après-midi-là, moment
où Hitler leur donna enfin l’ordre de s’engager dans la bataille. Mais ils
preuve absolue que Roosevelt et les Départements de guerre et d’état
étaient trop peu nombreux, et il était trop tard. Auraient-ils vraiment
savaient que Pearl Harbor allait être frappé. Toland a beau en apporter
fait la différence ? La question reste ouverte. Les divisions allemandes non été ignorés (ainsi que le suggère Toland), nous n’avons aucune
auraient dû intervenir dans la nuit pour éviter d’être décimées par des preuves flagrantes, le jury n’a en quelque sorte pas fini de délibérer.
l’aviation alliée.» (Eisenhower : À Soldier’s Life, de Carlo d’Este, Henry
Holt and Company, 2002).
6 Ce jour-là, le 5 juin, Eisenhower but plusieurs tasses de café d’affilée et
on l’entendit murmurer : « Puisse D.ieu m’assister dans cette décision. »
(Eisenhower : À Soldier’s Life, de Carlo d’Este, Henry Holt and
Company, 2002)

7 Le 5 juin 1944, Eisenhower griffonna ce que les historiens appellent un
message « In case of Failure » (« Message en cas de défaite ») : « Notre
offensive dans la zone du Cherbourg-Havre n’a pas été couronnée de
succès et j’ai rapatrié nos troupes. J’ai pris la décision de lancer une
attaque en ce lieu et en cette heure en me basant sur les meilleures
informations disponibles. L’infanterie, l’armée de l’air et la marine ont
fait preuve de tout le courage et de tout le dévouement que leur incombe
leur devoir. Toute erreur liée à cette tentative est de mon seul fait et
relève de ma seule responsabilité. » Eisenhower n’eut heureusement
jamais besoin d’utiliser ce document, mais le fait qu’il l’ait écrit montre
à quel point sa décision d’attaquer était aléatoire.

8 En cette fin de soirée du 5 juin 1944, Eisenhower présida l’un des plus
importants conseils de guerre de l’histoire militaire. La tempête faisait
rage à l’extérieur, et les généraux et amiraux entendaient distinctement
le vacarme du vent et de la pluie. À la place de son célèbre sourire, Le jour d’infamie
Eisenhower affichait un visage préoccupé et solennel. Il s’agissait peut-
être de la prévision météorologique la plus cruciale de l’histoire : une
simple erreur de prévision sur le Jour-J pouvait faire basculer le cours de

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