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 fauteuils roulants.
 dansèrent ensemble, malgré leurs supports de perfusion et leurs
 Torah. Il rassembla autour de lui les autres patients juifs, et tous
 ses perfusions ne l’empêchèrent pas de se réjouir du don de la
 Un certain chavouot, Rav Nissin dut être hospitalisé. Mais même
 de danse.
 sefarim, ils se prenaient les mains et esquissaient de joyeux pas
 leur procurait un tel plaisir que souvent, lorsqu’ils refermaient leurs
 d’étudier le soir de Yom Kippour avec l’un de ses amis. Leur limoud
 Dans  ses  jeunes  années,  Rav  Nissin  Piltchik  avait  l’habitude
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                                                                l’opportunité d’accomplir les  mitsvot, ce qui nous
                                                                trésor le plus précieux. En effet, nous bénéficions de
 (Hamodia, A. Perlow)
                                                                achem a annoncé au peuple juif qu’Il lui offrait Son
 répondit alors le Yessod HaAvoda en souriant.
 « Je comprends à présent pourquoi votre visage rayonne »,
                                                         les mitsvot
 d’accomplir une mitsva !
 pendant tout le reste de la nuit, tout à sa joie d’avoir eu le privilège
                                                                  La joie d’accomplir
 Le soldat hésita quelques instants, puis ajouta qu’il avait dansé
 qui émane de votre personne. »
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 HaAvoda d’un air songeur, mais cela n’explique pas le bonheur
 « Ce qui vous est arrivé est merveilleux, fit remarquer le Yessod
 avoir miraculeusement permis d’accomplir cette précieuse mitsva.
 sens et reprit son tour de garde, en remerciant Hachem de lui
 la souka. Dès qu’il eut terminé, il escalada la palissade dans l’autre
 enjamba la palissade. Il put ainsi réciter le kidouch et manger dans
 un seul instant, le soldat saisit son unique morceau de pain et
 ensemble.  Peu  avant  minuit,  ils  finirent  par  partir.  Sans  hésiter
 la nuit, mais ils semblaient prendre plaisir à rester assis à discuter
 Il attendit fébrilement que les officiers quittent leur poste pour
               Roi » (Téhilim 149:2). Le Roi David ne peut contenir sa joie  Rien n’est plus agréable qu’une mitsva accomplie dans la joie.   trouve approfondie (‘Hovot HaLevavot).  lui et les autres en retirent, et sa relation avec le Créateur s’en   il est enchanté de faire les mitsvot. Il est heureux du bénéfice que   (Réchit ‘Hokhma, Chaa
               plus longtemps  ; ses lèvres entonnent d’elles-mêmes des
 Source d’inspiration  cantiques, en raison du bonheur qui l’envahit (Téhilim 71:23).
 Si un homme souhaite satisfaire absolument tous
                                                    (Messilat Yécharim 19)
 ses  désirs,  une  frustration,  aussi  infime  soit-elle,  le  rend
 extrêmement malheureux. Les exigences démesurées de
 certaines personnes peuvent les pousser à dénigrer la valeur
 de leur existence.
               Si un homme se sent fier et ravi que le Créateur lui ait éclairé le
            cœur et ouvert les yeux sur le chemin de la vie et de la droiture, il
 (Mikhtav MeEliahou, vol. 1, p. 85)
            trouvera la force et la détermination de progresser dans les voies
            de Hachem.
                                                           (Maalot HaMidot)
 Hachem ne souhaite pas que nous soyons comblés par un
 conjoint parfait, un travail idéal, un collier onéreux, ou un modèle
 de voiture dernier cri. Il existe une différence entre goûter aux
                                                               s’efforcer
                                    Wolbe
                                                         de
                                              conseille
                              Rav
 bienfaits de ce monde et en être submergés.  Exercice  d’accomplir quotidiennement trois mitsvot avec
 Hachem nous a instillé un sentiment d’insatisfaction pour une   enthousiasme.
 bonne raison. Si nous nous accommodions parfaitement de notre
 situation, rien ne nous pousserait à progresser. Ce « besoin d’autre
 chose » fait partie du plan Divin, et nous incite à redoubler d’efforts,   Moché était orphelin depuis son jeune âge, et n’avait jamais
 à nous améliorer, et à atteindre de plus hauts sommets spirituels.  eu l’opportunité d’étudier la Torah au ‘héder. Un vieil homme lui
               avait appris à lire pour qu’il puisse réciter les Téhilim, mais ses
 Mais lorsque ce trait de caractère est utilisé à mauvais escient
               connaissances s’arrêtaient là.
 pour  combler  des  satisfactions purement  matérielles,  seule  la
                 Moché menait une vie épuisante. Il exerçait le métier de simple
 tristesse est au rendez-vous. L’homme obtiendra peut-être ce qu’il
               porteur d’eau, et avait grand mal à nourrir sa femme et ses sept
 désire, mais il ne s’en sentira pas moins malheureux. Il lui manquera
               enfants. La nuit, la faim l’empêchait bien souvent de trouver le
 toujours le dernier gadget, plus moderne et plus à la mode. Et la
               sommeil. À ces moments-là, il se réfugiait dans la lecture des
 terrible déception de constater qu’il reste insatisfait le plongera
               Téhilim en lisant avec application un chapitre après l’autre.
 encore davantage dans l’affliction et le chagrin.
 282   Le matérialisme amoindrit la joie                         SIM'HA    263

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