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SIM'HA 305
Areh avait appris du Rabbi de Loubavitch.
dans la petite synagogue pour écouter avidement ce que Rav
supplémentaire, pendant qu’une foule de ‘hassidim s’entassait
Rav Chmouel. L’on préparait à cette occasion du panness
après la visite annuelle de Rav Aréh chez le Rabbi de Loubavitch,
hebdomadaire connaissait un véritable pic de fréquentation
Ces cours attiraient toujours un très large public, mais le rituel
et mystique des Maîtres de la ‘Hassidout.
Aréh enseignait à son auditoire attentif la pensée philosophique
de sucre. Lorsque tout le monde avait bu et s’était réchauffé, Rav
boisson chaude préparée à base d’eau bouillante, de vodka et
installait à l’intention de ses élèves un samovar de « panness », une
les Motsaé Chabbat dans la petite synagogue de Dokshitz. Il
Rav Aréh, avait l’habitude de donner un cours de ‘Hassidout tous
Rav Aharon de Dokshitz, connu sous le surnom affectueux de
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(Baal Chem Tov)
avait reçues. Tous trouvèrent ainsi satisfaction.
et le prince se réjouit ouvertement des bonnes nouvelles qu’il
lui un grand festin. Les paysans se délectèrent des mets raffinés,
il désirait les quitter. Astucieusement, il les convia à partager avec
réalisa que les paysans se vexeraient s’il leur montrait à quel point
Fou de bonheur, le prince voulut laisser éclater sa joie, mais il
au palais.
s’apprêtait à envoyer un contingent de soldats pour le ramener
cette missive, le roi lui affirmait qu’il ne l’avait pas oublié et qu’il
sur le point de désespérer, il reçut une lettre de son père. Dans
Un prince fut exilé au milieu de rustres paysans. Alors qu’il était
Certains jours, il devait rembourser deux cent mille dollars, aussi Source d’inspiration Le Chabbat nous permet de nous extraire du quotidien et Le Chabbat a été donné aux Juifs pour qu’ils se reposent Étymologiquement, le mot « Chabbat » vient de sova qui Rachi explique que pendant le Chabbat, le cœur s’élargit sous Avant Chabbat
bien à des banques qu’à des particuliers. Au lieu de s’inquiéter
d’un éventuel imprévu, Rav Myski restait confiant et souriant.
Systématiquement, quelqu’un venait le voir à la synagogue après
Cha’harit, ou bien lui téléphonait pour lui proposer spontanément
de lui déposer une grande somme d’argent.
« Si je commence la journée en étant content, avait-il l’habitude
de dire, je sais que je mériterai l’aide du Ciel. » Il devait certes
fournir de nombreux efforts, et des dizaines de coups de 10 57
téléphone étaient parfois nécessaires pour rassembler toute la
somme, mais à la fin, il y parvenait toujours. Les satisfactions
durables de l’existence
L e plaisir ne peut être que le résultat d’efforts et de
détermination. On n’accède aux satisfactions les plus
profondes et les plus durables qu’en s’efforçant d’évoluer
et de sortir de sa zone de confort ; c’est ainsi que l’on exploite
pleinement son potentiel.

Tout le long de notre chemin de vie, nous devons résister aux
tentations du yétser hara. Ce n’est qu’en luttant contre les obstacles
et en surmontant les difficultés que nous faisons des progrès
satisfaisants. Il n’existe ni raccourcis ni solutions miracles. Seules
notre volonté et notre pugnacité peuvent nous faire atteindre
les objectifs escomptés de manière véritablement gratifiante.

En tentant de limiter la souffrance inhérente à l’effort, nous nous
privons de la réussite authentique résultant d’un travail opiniâtre.

Ne vous contentez d’aucun compromis. Le confort et le bien-être

sont peut-être indolores, mais tel n’est pas le but de l’existence !

320 Le pouvoir de la joie

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