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Courtiers immobiliers et inspecteurs en bâtiment : appel à la rigueur
La surchauffe du marché immobilier au Québec aurait donné lieu à des pratiques douteuses impliquant certains courtiers immobiliers et certains inspecteurs en bâtiment.
L
ors d’une transaction immobilière, un acheteur qui refuse l’inspection du bâtiment dont il souhaite devenir proprié- taire doit signer un document qui stipule que celui-ci
Le président de l’Académie de formation immobilière du Québec, Joël Charron, soutient que l’exclusion de cette condition n’est pas déontologique. «En vertu du règlement sur les conditions d’exercice (de l’activité de courtage), le travail (de courtier) doit être empreint d’objectivité. Il ne peut pas s’immiscer dans ce pro- cessus-là, » soutien M. Charron.
Même si l’acheteur est totalement libre de biffer une telle clause, le président de l’AQMAT, Richard Darveau, rappelle que «la rigueur ne se négocie pas. Mieux l’inspection sera faite, plus juste sera la transaction pour toutes les parties. »
Par ailleurs, certains médias ont rapporté que des «arran- gements» entre certains courtiers et inspecteurs allaient à l’encontre du droit des acheteurs : rapport d’inspection complaisant, inspection payée par un courtier immobilier, etc.
Si des pratiques non exemplaires se sont développées dans un contexte d’intenses activités transactionnelles sur le marché immobilier, la situation est différente dans un marché stabilisé.
« reconnait avoir été informé par le courtier (...) des risques de ne pas avoir procédé à une inspection ».
Ainsi, le courtier a la responsabilité de présenter les risques d’ex- clure cette condition qui est mise en place pour protéger l’acheteur.
Inspection
PANNEAUX ISOLANTS STRUCTURAUX
ÉTÉ 2023 • AQMAT MAGAZINE 59