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De toute bannIère
En octobre 1950, son père décède noyé lors d’une excursion de chasse. Son rêve était de poursuivre l’œuvre de son père et son grand-père. Malheureusement, ce dernier avait 75 ans et lui 18 ans. Son grand-père vend les deux commerces à Val Royal qui deviendra par la suite RÉNO-DÉPÔT. Il a travaillé pour eux neuf ans comme si le commerce lui appartenait. Ils n’ont jamais consenti à lui vendre des actions, il décide donc de quitter en 1960 et construit un premier magasin 20' x 28' et un entrepôt de 12' x 100', épaulé par Jacques Letendre et Claude Léger. Ils ont un employé et un camion. Leur début fut difficile, aucun fabricant de matériaux n’osait leur vendre. Val Royal avait avisé que celui qui leur vendrait serait rayé de leur liste de fournisseurs, affirme-t-il.
Le premier besoin en construction, c’est l’achat du bois. Or, si les clients sont satisfaits, pourquoi ne pas leur offrir la possibi- lité d’acheter leur ferronnerie, leur recouvrement de plancher et tout ce qui a trait à la décoration ? C’est dans cette optique qu’il construit un magasin de 15 000 pi ca ; une grande surface pour l’époque. Entre-temps, il joint le groupe d’achat Union Six qui deviendra par la suite BMR (voir article page 148 à 151).
Au total de ses opérations, Laferté offre de l’emploi à près de 350 personnes réparties parmi quatre magasins et deux usines de fabrication de fermes de toits, poutrelles, murs et planchers préfabriqués. Laferté possède également une flotte de 25 camions de livraison.
C’est maintenant au tour de Louis-Jacques, son fils, de diriger les destinées de l’entreprise familiale.
Lefebvre & benoit : L’histoire de famille(s) a commencé le 2 juin 1958. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 300 personnes et gère l’une des plus impressionnantes flottes de camions dans l’industrie. Après douze ans de loyaux services auprès de la compagnie Lasalle Builder, Bernard Lefebvre et Bernard Carrière s’associent et créent Carrière & Lefebvre à l’Assomp- tion en banlieue de Montréal.
Deux ans plus tard, en 1960, un deuxième site est ouvert à Laval. À l’époque, les principaux produits offerts sont le plâtre
et le ciment en sac. Peu de temps après, monsieur Carrière quitte l’entreprise et Bernard Lefebvre poursuit son ascension.
Lefebvre est l’un des premiers à s’équiper d’un camion avec grue télescopique permettant la livraison des produits aux étages supérieurs. Les murs de plâtre cédant la place aux panneaux de gypse, l’entreprise s’ajuste.
La continuité de l’entreprise est assurée grâce aux fils : Pierre, André et Bernard Jr., déjà très actifs dans l’organisation. Ceux-ci en deviennent les principaux actionnaires : la nou- velle génération multiplie le chiffre de ventes.
Avec l’appui de leur père, les trois frères renforcent l’entreprise par une première acquisition, l’entreprise de leur oncle Louis Lefebvre. Ceci leur permet d’augmenter la surface d’entrepo- sage et d’élargir les champs d’activité de l’organisation, notam- ment avec le bois d’épinette et le contreplaqué. L’entreprise voit ainsi sa clientèle se multiplier sur le marché résidentiel.
Malgré la conjoncture économique difficile de la première moitié des années 80, les trois visionnaires rachètent un important concurrent, Marcel Benoit. En 2008, Carrière & Lefebvre et Marcel Benoit fusionnent pour créer une nouvelle entreprise du nom de Lefebvre & Benoit.Depuis, c’est la troi- sième génération des Lefebvre, les trois enfants d’André, qui entrent en scène et opèrent sur 400 000 pi ca d’entreposage ; Caroline, Marc-André et Alexandre, lesquels apportent une vision ainsi qu’un bagage de connaissances et de compé- tences qui donneront un essor soutenu à l’entreprise.
années 1960
...la ligne du temps...
Fondation de madico, une division de quincaillerie Richelieu.
Fondation de Schwartz chemical, le manufacturier ontarien spécialisé dans les revêtements de surfaces et les adhésifs.
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clôtures
laval, ce qui réoriente l’entreprise.
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acquiert
création du centre de recherche industrielle du Québec (criQ).
1969
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