Page 111 - AQMAT Magazine Été 2024

Cap sur le Vietnam, ce dragon qui sort de l’ombre du géant chinois
Après un webinaire et des suivis auprès de la douzaine de participants, il s’avère que les entreprises membres de «Bien fait ici» adorent l’idée de découvrir le Vietnam. La destination est vue par certains comme un marché pour y écouler certaines gammes de produits, mais la plupart considèrent le jeune dragon qui tente de se déployer à l’ombre du géant chinois beaucoup plus comme un lieu où trouver des partenaires, des sous-traitants ou encore des articles à importer.
En gros, la semaine de mission comprendra :
• deuxjournéesdevisitedelagrandefoireVietBuild;
• deuxjournéesderencontresd’affairescibléesB2B;
• deuxvisites,l’uned’uncentrederénovation,l’autre d’une usine de matériaux;
• unevisitetouristique(BaiedeHa-Long);
• uneoudeuxactivitésprotocolairesensoirée.
Les entreprises intéressées à faire partie de la mission sont invitées à contacter Jasmine Sylvère
à jasmine@ici-here.ca.
À noter qu’une entreprise pressée de démarcher peut dès maintenant en communiquant avec Engram à rfranzoni@groupe-engram.com qui opère
un bureau permanent à Hanoï.
Un potentiel de recrutement également
En marge de l’angle import-export de la mission au Viet Nam, les experts retenus par Bien fait ici sont en position de recruter des talents sur place pour les entreprises d’ici avec des forfaits financiers avantageux.
ÉTÉ 2024 • AQMAT MAGAZINE 111
a mission du 27 novembre au 3 décembre 2024 est donc maintenue, en étroite collaboration avec les experts de la firme Engram, l’appui de Investissement Québec
International et un coup de main sur place de nos deux niveaux de gouvernement.
La séance d’information a notamment permis d’apprendre que malgré le régime communiste en place, il y a un respect pour la propriété privée. D’ailleurs, le Viet Nam fait partie de l’Orga- nisation mondiale du commerce en plus d’être signataire, avec le Canada, de L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Ceci fait que lorsqu’une entreprise canadienne éprouve des difficultés, les autorités de notre pays basées là-bas interviennent rapidement et tout revient à l’ordre.
De plus en plus, le Viet Nam exporte des matériaux de construc- tion à partir de la production d’usines appartenant majoritaire- ment (57 %) à des intérêts étrangers.
Rémy Franzony, président de la firme partenaire de la mission, considère que le Viet Nam, c’est un peu la Chine d’il y a quelques années : « Les délais pour les conteneurs sont un peu plus longs, mais demeurent raisonnables, soit entre 39 et 42 jours pour se rendre à Montréal. Surtout, les coûts pour faire affaires avec le Viet Nam sont plus avantageux. »
À ce chapitre, on a notamment appris que la puissante Chine a elle-même délocalisée plusieurs entreprises en territoire viet- namien afin de réduire ses coûts de production et utiliser la main- d’œuvre disponible.
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