Page 62 - AQMAT Magazine Été 2020
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Dossier pandémie
Accélératrice de changements
Les fournisseurs déplorent notamment
le manque d’interactions directes avec les marchands et l’impossibilité de savoir qui « visite » le kiosque, d’où la difficulté d’engager une conversation.
À noter qu’aucun des 41 répondants n’a affirmé être disposé à payer plus cher que le prix payé.
versions virtuelles des salons d’achats : peu appréciées des exposants
Pandémie oblige, les bannières comme les promoteurs privés ont dû proposer une version virtuelle de leurs habituelles foires d’achats annuels, ce printemps et l’automne qui vient. Belle réaction. Sauf que l’AQMAT a sondé les fournisseurs qui y exposent. Voici ce qu’en pensent 41 d’entre eux.
Le verdict des exposants en deux mots: la formule virtuelle donne un rendement plus faible qui occasionne des coûts globaux semblables à ceux d’un salon physique. Des ratés de systèmes sont aussi dénoncés.
D’abord le rendement: plus de 87% des répondants considèrent qu’un salon virtuel en offre un moins bon qu’un salon physique.
Votre appréciation du rendement par rapport à un salon physique normal?
40
8 7, 5 % 30
20
5%
10
Moins bon Même
rendement rendement
2,5 % Meilleur
rendement
Près de neuf fournisseurs sur dix (87,8 %) estiment qu’ils devraient payer moins cher comparativement à un espace d’exposition physique normal.
Si le rendement a été inférieur, croyez-vous que les exposants devraient payer un prix moins cher que pour un espace d’exposition normal?
Oui, moins cher à
87,8 %
Certains sont allés jusqu’à qualifier l’expérience comme étant une catastrophe ou un désastre. Plusieurs sont d’avis que leur participation n’a pas valu le temps ni l’argent investi.
À ce mécontentement à l’égard du rendement s’ajoute celui des coûts liés à la participation à un salon virtuel.
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