Page 63 - AQMAT Magazine Été 2021
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La collaboration des marchands à la quête d’information est sollicitée
Les dirigeants de quincailleries sont invités à faire parvenir à l’AQMAT des copies de factures de leur institution financière ou intermédiaire financier au sujet des frais d’interchanges payés sur les transactions par les cartes de crédit utilisées par leurs clients. Une copie de toute entente contractuelle est également nécessaire avec soit leur banque, des entreprises comme Monaris ou Global Payments, ou encore via leur bannière.
Faire parvenir des documents caviardés, c’est-à-dire où tout numéro permettant d’identifier un numéro de compte est rayé ou effacé. L’AQMAT s’engage évidemment à ne diffuser ces renseignements qu’à ses avocats-conseils.
Envoyer à information@aqmat.org
 Actualité
 1. réduire le coût général des frais d’interchange des commerçants ;
Soulignons que le code volontaire convenu avec les émetteurs de cartes de crédit est venu à échéance et que depuis, plusieurs pays ont serré la vis au duopole Visa et MasterCard ainsi qu’aux institutions financières.
La proportion du chiffre d’affaires d’une quincaillerie qui provient de transactions par cartes de crédit en magasin, par Internet et par téléphone est en croissance continue, et la pandémie est venue accélérer cette tendance de fond. D’où
l’importance de réduire et de plafonner les frais d’interchange que paient les marchands lorsque leurs clients paient par cartes de crédit.
2. protéger les points
de récompense existants ;
3. garantir que les petites entreprises profitent de prix similaires à ceux des grandes entreprises ; des consommateurs.
À l’issue de consultations, les prochaines étapes détaillées seront présentées dans l’énoncé économique de l’automne de 2021, dont des modifications législatives à la Loi sur les réseaux de cartes de paiement qui donne- raient le pouvoir de réglementer les frais d’in- terchange, si nécessaire.
« L’AQMAT se fera entendre en consultation », promet M. Darveau. Le président et chef de la direction de l’association croit que la notion de code volontaire où les émetteurs de cartes de crédit autorégulent les frais demandés aux
marchands n’a jamais fonctionné et n’ira pas mieux dans l’avenir. Il explique la position qu’il défendra :
«Je trouve fort démocratique l’idée d’un code volontaire de bon comportement lorsque plusieurs entreprises rivalisent dans un même secteur d’activité. Cela peut créer de l’émulation où les meilleures tirent les autres vers le haut. Mais dans le cas des cartes de crédit, on parle du duopole Visa et MasterCard dont les politiques de l’un copient celles de l’autre à tout point de vue, incluant sur le plan tarifaire. »
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