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On s’interrogeait sur un futur pour le micro-ordinateur
L’idée est lancée une première fois en janvier 1980 dans les pages de Quart de Rond.
On s’interroge sur les utilisations possibles de ce bien mystérieux appareil qu’est
le micro-ordinateur. Est-ce le futur ? Ça permet quoi ? Combien ça vaut ? Quatre décennies plus tard, retour non exhaustif sur les grands moments de l’évolution technologique ayant modifié les méthodes et pratiques de l’industrie... et ayant permis à plusieurs commerces de tenir le coup lors du confinement.
Bien que les bons coups de Silicon Valley soient du domaine de la culture populaire, leur impact direct sur notre industrie l’est beaucoup moins.
Suite à l’intégration progressive du micro-ordinateur au cours des années 80 et 90, qui a permis, entre autres, l’utilisation du traitement de texte et l’optimisation de la comptabilité, les innovations se sont ensuite succédées assez rapidement.
Souvenez-vous... Des ordinateurs de plus en plus puissants ont rendu la gestion d’inventaire plus facile... L’arrivée d’Internet a permis au consommateur de trouver votre commerce via NetScape, AltaVista ou Lycos... Ça vous revient ?
Puis, Google est arrivé et le monde a découvert l’existence et les possibilités des algorithmes et du référencement...
La puce RFID a permis une gestion d’inventaire fort diffé- rente, plus efficiente, suivie par le déploiement des sites web transactionnels, l’utilisation du téléphone intelligent (qui permet, entre autres, la comparaison en temps réel des offres de la concurrence, de même que la lecture de codes QR) et la montée des Amazon de ce monde...
en gardant en mémoire que la pandémie a permis de constater deux faits technologiques importants relatifs à la société québécoise: le télécopieur, désuet, est encore utilisé au niveau gouvernemental.
Des chiffres et des lettres...
Pierre Villeneuve a fait mentir l’idée reçue qu’un comptable agréé ne pouvait qu’être sérieux. Dès 1979, et pendant plusieurs années, ses chroniques parues dans Quart de Rond ont eu la rare particularité d’informer, d’orienter... et de faire rire.
Bien que la période Quart de Rond soit derrière lui depuis longtemps, m. Villeneuve n’a pas oublié certains événements, certaines situations déterminantes pour notre industrie. « Ça vous fera sourire aujourd’hui, se souvient ce dernier, mais
à la fin des années 70, début des années 80, lors d’une grande conférence, un homme avait annoncé que dans un futur assez proche, on assisterait à l’ouverture de grandes surfaces, de maga- sins de superficies allant jusqu’à 40 000 pieds carrés. Personne dans l’assistance n’y croyait. Personnellement, je ne savais pas s’il avait raison ou non, mais je me suis pris à réfléchir à l’impact que cela aurait sur l’industrie ».
Voici un extrait d’une chronique sur le cash flow : « La définition d’un fonctionnaire: «L’input dans la conjoncture circonstan- cielle de l’entreprise doit égaler l’output généré ou consenti par l’administration, le tout enchâssé dans une situation conflic- tuelle.». Celle de mon gérant de banque: «Il faudrait d’abord que j’appelle au bureau-chef pour savoir si on a des formules ». Celle de mon détaillant de matériaux de construction: «Bof». Celle d’un comptable «Le cash flow, c’est très simple, c’est le flow du cash ». et tout s’est éclairé. (janvier-février 1981)
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