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                   S Se protéger du froid a toujours été une priorité pour tous les humains vivant sous cette latitude et le chauffage au bois est un moyen simple, économique et efficace
de le faire.
Toutefois, la concentration d’appareils de chauffage vétustes et non performants peut causer des problèmes respiratoires en raison de l’émission massive de particules fines dans l’air, autrement dit, le smog. Brûler du bois sec plutôt que du bois vert fait une grande différence dans l’émission des particules.
Décréter certaines journées d’interdiction, lorsque la situation le nécessite semble une meilleure pratique en regard de la santé publique que d’interdire complètement le chauffage au bois.
Au Québec il y a une question de sécurité de la population qui doit pouvoir se chauffer en hiver, en cas d’urgence. On n’est pas à l’abri des pannes. Lors des périodes de froid intense, le réseau électrique est fortement sollicité et les chauffages d’appoint sont importants.
Un arbre qui est mort dégage le même CO2 debout que si on le fait brûler. Il n’emmagasine plus de CO2 pour le trans- former en oxygène. C’est le bois qui pollue le moins, lorsqu’utilisé pour le chauffage.
Dans le temps, on pouvait ramoner une cheminée et il y avait beaucoup de créosote. La qualité des poêles d’aujourd’hui est de beaucoup supérieure.
Actualité
 Quel avenir pour le bois de chauffage ?
Quelques municipalités commencent à décréter une interdiction préventive d’utiliser tout appareil
à combustible solide, même s’il est certifié, afin de limiter l’émission de particules fines et autres polluants.
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