Page 42 - AQMAT Magazine Automne 2022
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Nous et les Autochtones
Éric Piché, associé et responsable
du service autochtone, MNP
Philippe Lebel, copropriétaire,
avec la communauté de Wemotaci,
du BMR à La Tuque
Le milieu de la quincaillerie
et de la construction et les peuples
autochtones : un bon match
«J’ai réalisé que les Autochtones sont vraiment prêts à faire des affaires, affirme Philippe Lebel, copropriétaire, avec la communauté de Wemotaci, du BMR à La Tuque. Ils veulent s’impliquer dans le monde des affaires et ils veulent le faire en partenariat.
a détermination et la qualité des gens avec qui on a fait affaire, ça a été déterminant, poursuit M. Lebel. Il y a beau- coup de gens de qualité chez les Premières Nations. Les
Autochtones sont travaillants, de plus en plus éduqués, instruits et ils sont attirés par le monde des affaires ; c’est sûr qu’il va se passer quelque chose. La nouvelle génération est beaucoup plus attirée par le monde des affaires que les anciennes générations. »
Serions-nous, au début d’une nouvelle ère qui annonce des rela- tions d’affaires plus importantes entre Blancs et Autochtones? «Personnellement, je pense que oui, conclut Philippe Lebel.»
L
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AQMAT MAGAZINE
Éric Piché, associé et responsable du service autochtone chez MNP, un cabinet de services professionnels à Trois-Rivières, abonde dans le même sens.
«Les communautés autochtones sont en effervescence actuelle- ment et les conseils de bande sont en mode développement. Les Premières Nations ont beaucoup de projets visant à développer leur autonomie : elles vont devoir construire des infrastructures, des centres de santé et développer le tourisme au sein de leur commu- nauté. Ces peuples ont beaucoup de besoins en matériaux, car ils sont en pleine expansion et ils doivent s’assurer d’un approvision- nement. Les autochtones sont très fidèles et très reconnaissants lorsqu’ils sont en partenariat avec des entreprises privées. C’est un bon match.»
Les Premières Nations ainsi que les Inuit et les Métis, ces dernières années, ont repris leur place et elles veulent plus d’autonomie. Des partenariats comme ceux conclus à La Tuque et à Kitigan Zibi devraient donner des idées à d’autres.
«Dans le milieu de la quincaillerie, poursuit Éric Piché, avoir des partenaires autochtones c’est une avenue gagnante pour tout le monde. Les partenaires privés ont tout intérêt à se rapprocher des communautés autochtones parce que ce sont des gens qui sont beaucoup plus entrepreneurs qu’on pense. Les communautés sont très allumées quant à l’importance du développement économique. »